
© Yara/Ole Walter Jacobsen
La préfecture des Pyrénées-Atlantiques a annoncé mardi 11 septembre qu'un premier transport de nitrate d'ammonium, destiné à être chargé au port de Bayonne, dans les Pyrénées-Atlantiques, "est confirmé" mais qu'"aucune date n'est arrêtée", alors que quatre communes du Pays basque et des Landes s'y opposent. Des recours gracieux et contentieux ont été déposés par les mairies de Tarnos, Anglet, Boucau et Bayonne contre les arrêtés préfectoraux autorisant le transport jusqu'au port de Bayonne de nitrate d'ammonium fabriqué à Pardies, près de Pau, par l'usine de fertilisants et produits chimiques de Yara, une multinationale norvégienne.
Auparavant, l'usine expédiait le nitrate, un produit craint depuis l'explosion d'un stock de plusieurs centaines de tonnes ayant entraîné le drame d'AZF à Toulouse, en passant par Port-la-Nouvelle dans l'Aude, un parcours bien plus long que Pau-Bayonne, débouchant sur la Méditerranée via Toulouse. Les maires de Bayonne, du Boucau, d'Anglet et de Tarnos arguent que les zones qui seront désormais traversées par les transferts de nitrate d'ammonium sont très urbanisées. Ils craignent également qu'en cas de mauvaises conditions météorologiques, le nitrate d'ammonium ne soit pas chargé sur les navires et reste temporairement à quai et qu'il puisse cohabiter sur le port avec des sources d'hydrocarbures, un voisinage potentiellement dangereux.
Auparavant, l'usine expédiait le nitrate, un produit craint depuis l'explosion d'un stock de plusieurs centaines de tonnes ayant entraîné le drame d'AZF à Toulouse, en passant par Port-la-Nouvelle dans l'Aude, un parcours bien plus long que Pau-Bayonne, débouchant sur la Méditerranée via Toulouse. Les maires de Bayonne, du Boucau, d'Anglet et de Tarnos arguent que les zones qui seront désormais traversées par les transferts de nitrate d'ammonium sont très urbanisées. Ils craignent également qu'en cas de mauvaises conditions météorologiques, le nitrate d'ammonium ne soit pas chargé sur les navires et reste temporairement à quai et qu'il puisse cohabiter sur le port avec des sources d'hydrocarbures, un voisinage potentiellement dangereux.