Selon "Les Échos Études", qui a réalisé une enquête sur la filière du transport frigorifique, son chiffre d’affaires s’élève aujourd’hui à 6,4 milliards d’euros dont 91 % généré dans l’alimentaire devançant, de très loin, les produits de santé (6 %), les végétaux (1 %) ou encore les cosmétiques et certains composants électroniques.
Si ces segments peuvent paraître marginaux, ils sont néanmoins "de taille suffisante pour rendre économiquement viables des PME/TPE spécialisées ou même des filiales dédiées de grands groupes de transport en quête de diversification", relève l’enquête.
Dans l’alimentaire, Stef se présente comme le leader incontesté tandis que plusieurs prestataires, hors répartiteurs pharmaceutiques, se partagent le marché des produits de santé tels que Heppner, Eurotranspharma, Chronopost et ses filiales ou Star Service.
Émergence de nouveaux flux
Selon l’étude, le chiffre d’affaires du transport frigorifique devrait augmenter de plus de 50 % d’ici 2025 soutenu par les besoins de la filière agroalimentaire "où la volonté de consommer plus sain, la quête de solutions de repas pratiques et rapides ainsi que la démultiplication de supérettes de centre-ville favorisent l’émergence de nouveaux flux".
Si ces segments peuvent paraître marginaux, ils sont néanmoins "de taille suffisante pour rendre économiquement viables des PME/TPE spécialisées ou même des filiales dédiées de grands groupes de transport en quête de diversification", relève l’enquête.
Dans l’alimentaire, Stef se présente comme le leader incontesté tandis que plusieurs prestataires, hors répartiteurs pharmaceutiques, se partagent le marché des produits de santé tels que Heppner, Eurotranspharma, Chronopost et ses filiales ou Star Service.
Émergence de nouveaux flux
Selon l’étude, le chiffre d’affaires du transport frigorifique devrait augmenter de plus de 50 % d’ici 2025 soutenu par les besoins de la filière agroalimentaire "où la volonté de consommer plus sain, la quête de solutions de repas pratiques et rapides ainsi que la démultiplication de supérettes de centre-ville favorisent l’émergence de nouveaux flux".
"Une croissance de plus de 50 % d’ici cinq ans"
Les revenus générés par ces nouveaux besoins sont estimés à 3,5 milliards d’euros d’ici 2025 portant le poids économique du transport frigorifique en France à 10 milliards d’euros à cet horizon dont les deux tiers seraient externalisés auprès de prestataires.
Cette croissance de l’ordre de 50 % par rapport à aujourd’hui s’accompagnera d’une refonte des besoins et de la typologie des flux, selon "Les Échos Études" : "l’externalisation du transport chez les détaillants et dans la restauration ainsi que le développement des circuits courts vont favoriser les flux de colis sous température dirigée et régionaux" en véhicules utilitaires notamment.
"Cette mutation du mix (palettes-colis, NDLR) va nécessairement provoquer de nouveaux mouvements sur le marché et le paysage concurrentiel va profondément évoluer dans les années à venir", conclut l’enquête.