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Le transport maritime se dit prêt à payer pour ses émissions de CO2, selon une déclaration présentée le 29 novembre. À l'instar du secteur aérien, le transport maritime, qui représente environ 3 % des émissions globales de gaz à effet de serre, n'est pas soumis à des contraintes de réduction de ses émissions. Dans une déclaration commune, présentée mardi à Durban (Afrique du Sud) où se tient la conférence de l'Onu sur le climat, la Chambre internationale de la marine marchande (ICS), représentant 80 % de la flotte marchande mondiale, et les ONG WWF et Oxfam demandent que soient mises en œuvre des mesures fondées sur le marché qui inciteraient les navires à réduire leurs émissions de CO2.
Contribution au "Fonds vert"
Une part des revenus ainsi générés pourrait abonder le "Fonds vert", un mécanisme qui doit permettre, à partir de 2020, d'acheminer 100 milliards de dollars vers les pays les plus vulnérables face au changement climatique. Keya Chatterjee, directrice de la politique climatique internationale au WWF, a précisé que cette opération constituait "un accord de principe" et que les modalités, notamment le prix du carbone, devaient faire l'objet de négociations supplémentaires au sein de l'Organisation maritime internationale (Omi). Cette déclaration commune constitue une percée, a-t-elle estimé.
Le secrétaire général de l'ICS, Peter Hinchliffe, a précisé que le cadre doit être établi au sein de l'Omi, "avec les mêmes règles de réduction des émissions s'appliquant à tout le transport maritime international, d'une façon qui respecte les principes de la convention-climat de l'Onu". "Si les gouvernements décident que le transport maritime doit contribuer au Fonds vert, l'industrie peut probablement soutenir cela en principe, à partir du moment où les modalités sont agréées au sein de l'Omi", ajoute-t-il.
Contribution au "Fonds vert"
Une part des revenus ainsi générés pourrait abonder le "Fonds vert", un mécanisme qui doit permettre, à partir de 2020, d'acheminer 100 milliards de dollars vers les pays les plus vulnérables face au changement climatique. Keya Chatterjee, directrice de la politique climatique internationale au WWF, a précisé que cette opération constituait "un accord de principe" et que les modalités, notamment le prix du carbone, devaient faire l'objet de négociations supplémentaires au sein de l'Organisation maritime internationale (Omi). Cette déclaration commune constitue une percée, a-t-elle estimé.
Le secrétaire général de l'ICS, Peter Hinchliffe, a précisé que le cadre doit être établi au sein de l'Omi, "avec les mêmes règles de réduction des émissions s'appliquant à tout le transport maritime international, d'une façon qui respecte les principes de la convention-climat de l'Onu". "Si les gouvernements décident que le transport maritime doit contribuer au Fonds vert, l'industrie peut probablement soutenir cela en principe, à partir du moment où les modalités sont agréées au sein de l'Omi", ajoute-t-il.