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Les énergies marines (EMR) représenteront 20 à 25 % du chiffre d'affaires de STX France en 2020. "C'est un secteur auquel on croit beaucoup et qui est déjà une réalité ailleurs qu'en France", a expliqué Laurent Castaing. "On y investit pas mal de moyens humains en ce moment, nous avons un projet d'investissement : nous avons des ambitions pour que cela représente 20 à 25 % de notre chiffre d'affaires entre 2015 et 2020".
Jackets et monopodes
"Nous sommes sur une dizaine d'appels d'offres actuellement, des sous-stations électriques mais aussi des jackets (fondations d'éoliennes sur plusieurs pieds développées par STX)", a ajouté Laurent Castaing. Le directeur général a néanmoins regretté que, pour les champs d'éoliennes marines français, les engagements n'aient pas avancé plus vite : "En France, ça n'avance pas, on discute, pour nous, industriels, c'est très gênant". "On est en train de tout faire à nos propres risques", a-t-il ajouté. "Il y a un risque que, si on ne prend pas un certain nombre de décisions, les industriels français ne soient pas prêts au moment où les développeurs de champs d'éoliennes en auront besoin", a-t-il souligné.
Jackets et monopodes
"Nous sommes sur une dizaine d'appels d'offres actuellement, des sous-stations électriques mais aussi des jackets (fondations d'éoliennes sur plusieurs pieds développées par STX)", a ajouté Laurent Castaing. Le directeur général a néanmoins regretté que, pour les champs d'éoliennes marines français, les engagements n'aient pas avancé plus vite : "En France, ça n'avance pas, on discute, pour nous, industriels, c'est très gênant". "On est en train de tout faire à nos propres risques", a-t-il ajouté. "Il y a un risque que, si on ne prend pas un certain nombre de décisions, les industriels français ne soient pas prêts au moment où les développeurs de champs d'éoliennes en auront besoin", a-t-il souligné.
"C'est un secteur auquel on croit beaucoup"
Pour les EMR, outre les sous-stations électriques et les jackets, STX se positionne aussi, pour les monopodes (pieds d'éoliennes concurrents de ses jackets), sur les "pièces de transition" (entre la fondation et les mâts). STX France a vendu il y a moins d'un an sa première sous-station électrique d'éolienne marine.
Dans le cœur de métier de STX, les paquebots de croisières, la première découpe de tôle du super paquebot géant de type Oasis, dont la commande a été enregistrée fin 2012 après deux ans sans commande, est prévue le 23 septembre. Une option a été passée sur un éventuel second paquebot du même type avec l'armateur Royal Caribbean International, qui doit se décider d'ici mars 2014 mais, même si cette option était réalisée, il faudrait rentrer d'autres commandes avant fin 2013 pour compléter la charge de travail de 2016, a indiqué Laurent Castaing.
En 2013 et 2014, le chiffre d'affaires des chantiers devrait évoluer autour de 400 à 500 millions d'euros, puis, en 2015, autour de 600 à 700 millions d'euros, a-t-il précisé. STX poursuit ses discussions avec MSC (armateur italien qui travaille avec les chantiers depuis une dizaine d'année), mais aussi avec la SNCM, qui a lancé une consultation mondiale pour la construction de nouveaux ferrys.