Les États ne veulent pas sortir du capital d'EADS

La France, l'Allemagne et l'Espagne n'ont manifesté lundi 9 juillet aucune intention de sortir du capital de la société européenne EADS comme le demande son nouveau patron, Tom Enders. "Ce n'est pas d'actualité", a répondu le secrétaire d’État français aux Transports, Frédéric Cuvillier, qui a rencontré ses collègues au salon aéronautique de Farnborough. "La position de l’État est d'être un État stratège. Je ne suis pas là pour faire reculer le rôle de l’État là où il est", a-t-il ajouté. Il a d'ailleurs relevé que Tom Enders n'avait pas soulevé cette question lors de leur première rencontre lundi. M. Enders, qui a pris les commandes de la maison mère d'Airbus le 1er juin, répète depuis des années, comme son prédécesseur Louis Gallois, que les États doivent se retirer du capital d'EADS, pour en faire "une entreprise normale". Les homologues espagnol et allemand de M. Cuvillier, Luis Valero et Peter Hintze, ont évité de répondre directement à la question, mais souligné que les gouvernements avaient intérêt à soutenir un projet qui est un succès européen. M. Hintze a ajouté que "le gouvernement allemand se tenait très très en retrait" de la gestion de l'entreprise. Ce responsable allemand avait cependant adressé des reproches sévères à EADS cette année, l'accusant de ne pas prendre en compte les intérêts de l'Allemagne. Il a minimisé ces différends, ajoutant qu'il avait eu lundi "une brève et très aimable conversation avec M. Enders". "Chacun a compris maintenant ce que l'autre voulait dire, et il s'agit du bien de l'entreprise", a-t-il dit.

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