Les deux gros aéroports de la ville de Houston ont rouvert au public mercredi 30 août, même si leur capacité est encore limitée, alors que le niveau des eaux commence à baisser et qu'Harvey se déplace vers l'Est. Les aéroports internationaux George-Bush et William P. Hobby ont rouvert à 16 heures locales mercredi, après que leurs pistes ont été dégagées de l'eau qui les encombrait. Aucun vol n'a encore atterri ou décollé, mais les responsables espèrent que les deux aéroports pourront rapidement reprendre du service. "Ça va être un processus par étape. Nous nous concentrons sur le week-end prochain, quand nous allons voir de plus en plus de vols dans ces deux aéroports", a expliqué le porte-parole des aéroports de Houston. Des milliers de vols ont été annulés ou retardés depuis que la tempête Harvey s'est abattue sur le Texas.
Le Texas craint désormais que la décrue après le passage d'Harvey ne révèle des dégâts d'une ampleur gigantesque, qui prendront des années et des milliards de dollars à réparer. Outre les pertes humaines, l'État est concerné par les dégâts matériels causés par Harvey, qui pourraient s'élever entre 30 et 100 milliards de dollars, selon l'agence Bloomberg. Surtout, une usine chimique du groupe français Arkema située à Crosby est confrontée à des risques catastrophiques pouvant aller jusqu'à une explosion, après les inondations qui ont touché le site. "Nous nous préparons à Crosby à ce que nous estimons être un scénario du pire", a indiqué Kenneth Rowe, le PDG de la filiale américaine du groupe.
Arkema, qui fabrique des peroxydes organiques sur ce site, avait indiqué mardi soir que les produits chimiques qui y étaient stockés devaient être réfrigérés, mais que l'électricité avait été coupée par les pluies torrentielles et les générateurs de secours noyés. Le Texas, importante région pétrolière, craint également de voir son économie handicapée, alors que quinze raffineries de la région, comptant pour 20,9 % des capacités totales de raffinage aux États-Unis, étaient fermées ou en cours de fermeture mercredi. Malgré tout, la métropole de Houston tente quand même de reprendre une vie normale. Plusieurs autoroutes ont rouvert à la circulation.
Le Texas craint désormais que la décrue après le passage d'Harvey ne révèle des dégâts d'une ampleur gigantesque, qui prendront des années et des milliards de dollars à réparer. Outre les pertes humaines, l'État est concerné par les dégâts matériels causés par Harvey, qui pourraient s'élever entre 30 et 100 milliards de dollars, selon l'agence Bloomberg. Surtout, une usine chimique du groupe français Arkema située à Crosby est confrontée à des risques catastrophiques pouvant aller jusqu'à une explosion, après les inondations qui ont touché le site. "Nous nous préparons à Crosby à ce que nous estimons être un scénario du pire", a indiqué Kenneth Rowe, le PDG de la filiale américaine du groupe.
Arkema, qui fabrique des peroxydes organiques sur ce site, avait indiqué mardi soir que les produits chimiques qui y étaient stockés devaient être réfrigérés, mais que l'électricité avait été coupée par les pluies torrentielles et les générateurs de secours noyés. Le Texas, importante région pétrolière, craint également de voir son économie handicapée, alors que quinze raffineries de la région, comptant pour 20,9 % des capacités totales de raffinage aux États-Unis, étaient fermées ou en cours de fermeture mercredi. Malgré tout, la métropole de Houston tente quand même de reprendre une vie normale. Plusieurs autoroutes ont rouvert à la circulation.