Les agents maritimes luttent pour la reconnaissance de leur métier

Christophe Buisson, directeur général de Sealogis, a succédé en juillet 2014 à Stephan Snijders à la présidence du Syndicat national des agents maritimes (Snam) pour un mandat de deux ans. Il prendra en outre la barre d'AMCF en janvier 2015. Après les agents intégrés, c'est au tour des agents indépendants de poursuivre par conséquent le travail de défense des intérêts de la profession.
Après avoir été présidé par le directeur général de MSC France, le dirigeant d'un agent maritime intégré, le Snam passe entre les mains d'un dirigeant d'un agent indépendant. Quelle politique souhaitez-vous insuffler à l'association professionnelle pour les deux ans à venir ? Quels sont les dossiers que vous a laissés Stephan Snijders ?
La reconnaissance de la profession auprès des ministères concernés, des diverses autorités et des autres associations professionnelles (autorités portuaires, pilotes, transporteurs routiers et manutentionnaires). Nous devons apporter notre contribution au développement des modes massifiés dans les ports français. Nous devons continuer à entretenir de bonnes relations avec les autorités portuaires, avec l'AUTF, l'Unim... Cette politique s'inscrit dans la continuité de ce que mes prédécesseurs ont fait. Il faut continuer à favoriser la fluidité des marchandises dans les ports. Quant au dossier du guichet unique portuaire, la profession doit s'y préparer, que ce soit sur le front de la Facam, du Snam ou d'AMCF.

Renforcer le cadre de l'accès à la profession

Quelles sont les attentes particulières du métier que vous représentez. La lutte contre la présence des agents nomades dans les ports français est-elle toujours d'actualité ? Y a-t-il en Europe des pays où vos entreprises sont mieux protégées que dans les autres ?
La reconnaissance du métier fait partie des attentes de la profession. À l'image de la profession des commissionnaires de transport, il devrait y avoir davantage de préalables à remplir. L'État et la Commission européenne, à Bruxelles, devraient fixer un cadre plus rigide pour pouvoir y avoir accès. La différence entre les pays vient du niveau de développement. En Europe de l'Est, le cadre réglementaire est plus strict. En Europe de l'Ouest, la profession bénéficie au Portugal et en Italie d'un statut plus favorable car elle est davantage encadrée qu'ailleurs.

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