La propagation du Covid-19 et les annulations de vols en cascade, d'abord vers l'Asie et maintenant vers l'Italie, font trembler le secteur du transport aérien qui craint des défaillances et appelle les gouvernements à l'aide. "Le secteur du transport aérien est en crise, l'emballement, la psychose qui entourent cette épidémie provoquent déjà des effets désastreux. En clair le transport aérien dévisse", s'est alarmé mardi 10 mars le président de l'Union des aéroports français (UAF), Thomas Juin.
Après l'Asie, c'est l'Italie, où les déplacements dans tout le pays ont été limités depuis lundi, qui est touchée de plein fouet par le coronavirus. L'épidémie provoque la crise la plus grave pour le secteur du transport aérien depuis les attentats du 11-Septembre et la crise financière de 2008-2009. Cette dernière avait fait plonger le secteur dans le rouge avant un retour à la croissance en 2010. Depuis plus d'un mois, les compagnies aériennes et les aéroports doivent encaisser à la fois les mesures de confinement – comme en Chine ou en Italie –, la prudence de vacanciers qui reportent leur voyage et les annulations en cascade de salons et de déplacements professionnels.
Certaines comme Lufthansa ont dû clouer une partie de leurs avions au sol, d'autres, comme Air France, font de la maintenance anticipée de leurs appareils ou redéploient les capacités sur les zones les moins affectées. Après l'annonce du confinement de l'Italie, Air France a indiqué mardi suspendre ses vols à destination de ce pays entre le 14 mars et le 3 avril, après une décision similaire de Ryanair et de Wizz Air.
Après l'Asie, c'est l'Italie, où les déplacements dans tout le pays ont été limités depuis lundi, qui est touchée de plein fouet par le coronavirus. L'épidémie provoque la crise la plus grave pour le secteur du transport aérien depuis les attentats du 11-Septembre et la crise financière de 2008-2009. Cette dernière avait fait plonger le secteur dans le rouge avant un retour à la croissance en 2010. Depuis plus d'un mois, les compagnies aériennes et les aéroports doivent encaisser à la fois les mesures de confinement – comme en Chine ou en Italie –, la prudence de vacanciers qui reportent leur voyage et les annulations en cascade de salons et de déplacements professionnels.
Certaines comme Lufthansa ont dû clouer une partie de leurs avions au sol, d'autres, comme Air France, font de la maintenance anticipée de leurs appareils ou redéploient les capacités sur les zones les moins affectées. Après l'annonce du confinement de l'Italie, Air France a indiqué mardi suspendre ses vols à destination de ce pays entre le 14 mars et le 3 avril, après une décision similaire de Ryanair et de Wizz Air.