
© K-Line
Les trois principaux transporteurs maritimes japonais – Kawasaki Kisen Kaicha (K-Line), Mitsui OSK Line (Mol) et Nippon Yusen Kaisha (NYK) – ont subi une dégradation de leurs résultats au cours du dernier trimestre 2011. Ces contre-performances ont été accentuées par la baisse de rentabilité du secteur du conteneur.
K-Line est la compagnie qui a le plus souffert à cause d'une part plus importante de son chiffre d'affaires (39 %) occupée par la ligne régulière, généralement plus sensible aux variations des échanges commerciaux, que ce soit à la hausse ou à la baisse. Ainsi, K-Line avait été l'armement nippon ayant dégagé le plus de bénéfices au dernier trimestre 2010, en pleine relance de l'activité. La période d'octobre à décembre, qui représente le troisième trimestre de l'année fiscale au Japon, s'est terminée sur une perte opérationnelle de 13,2 milliards de yens (124,2 millions d'euros) pour K-Line et un déficit global de 17,9 milliards. La seule activité de ligne conteneurisée lui a fait perdre 13,4 milliards de yens pour un chiffre d'affaires de 93 milliards issu de ce secteur (235,9 milliards de chiffre d'affaires global), soit une marge déficitaire de 14,4 %.
Tous les segments sont touchés
Dans ce domaine, K-Line est talonné par son concurrent NYK, qui a enregistré une marge négative de 13,9 %, soit une perte de 13,8 milliards de yens sur 99,4 milliards de revenus provenant de la ligne régulière. Cependant, la première compagnie du pays en termes de chiffre d'affaires (440 milliards de yens au troisième trimestre), qui ne tire que 23 % de ses revenus du transport de conteneurs, a pu limiter ses pertes opérationnelles globales à 6,5 milliards de yens pour un déficit final de 5,2 milliards de yens.
K-Line est la compagnie qui a le plus souffert à cause d'une part plus importante de son chiffre d'affaires (39 %) occupée par la ligne régulière, généralement plus sensible aux variations des échanges commerciaux, que ce soit à la hausse ou à la baisse. Ainsi, K-Line avait été l'armement nippon ayant dégagé le plus de bénéfices au dernier trimestre 2010, en pleine relance de l'activité. La période d'octobre à décembre, qui représente le troisième trimestre de l'année fiscale au Japon, s'est terminée sur une perte opérationnelle de 13,2 milliards de yens (124,2 millions d'euros) pour K-Line et un déficit global de 17,9 milliards. La seule activité de ligne conteneurisée lui a fait perdre 13,4 milliards de yens pour un chiffre d'affaires de 93 milliards issu de ce secteur (235,9 milliards de chiffre d'affaires global), soit une marge déficitaire de 14,4 %.
Tous les segments sont touchés
Dans ce domaine, K-Line est talonné par son concurrent NYK, qui a enregistré une marge négative de 13,9 %, soit une perte de 13,8 milliards de yens sur 99,4 milliards de revenus provenant de la ligne régulière. Cependant, la première compagnie du pays en termes de chiffre d'affaires (440 milliards de yens au troisième trimestre), qui ne tire que 23 % de ses revenus du transport de conteneurs, a pu limiter ses pertes opérationnelles globales à 6,5 milliards de yens pour un déficit final de 5,2 milliards de yens.
«Perte opérationnelle de 124,2 millions d'euros pour K Line»
Quant à la troisième, Mol, deuxième s'agissant de ses revenus (356,3 milliards de yens), elle a accusé une perte opérationnelle de 8,3 milliards de yens et totale de 8,7 milliards de yens. Ses services conteneurisés, qui comptent pour 37 % de son chiffre d'affaires (130,6 milliards de yens), lui ont fait perdre 12,1 milliards de yens, soit une marge déficitaire de 9,3 %.
Les trois armateurs ont des activités de transport de vracs solides et liquides. Selon les chiffres publiés par les trois compagnies, K-Line est aussi l'armateur japonais qui a connu la plus forte baisse de son résultat dans les services non conteneurisés. Mais c'est bien l'ensemble du trio qui a revu ses prévisions à la baisse pour l'exercice en cours, qui se terminera fin mars, du fait de la détérioration de ses résultats dans ses trois segments d'activité principaux.