
© Wan Hai
Certains prévoyaient une année 2010 désastreuse pour le secteur maritime, avec un cortège de faillites d’armateurs et de chantiers. Or, selon Jean-Bernard Raoust, Jean-Bernard Raoust, président du cabinet de courtage en navires parisien Barry Rogliano Salles, «les marchés maritimes se sont, dans l’ensemble, bien tenus grâce à la reprise de la demande de transport, tonifiée par le dynamisme de la zone asiatique et notamment de la Chine.
Selon lui, 2.500 navires ont été livrés par les chantiers cette année-là, augmentant la flotte des vraquiers de plus de 15 %, des pétroliers de 4 % et des porte-conteneurs de 9 %.
Mais, à ses yeux, «le fait le plus marquant a été le rétablissement spectaculaire du secteur des porte-conteneurs». Certes, la reprise des échanges mondiaux a été le principal moteur de ce redressement, mais «les sages décisions des armateurs ont contribué à cette reprise en réduisant l’offre», constituant ainsi un exemple de rétablissement rapide pour les autres secteurs maritimes.
Il rappelle qu'après avoir perdu plus de 15 milliards de dollars au cours de l’année 2009, les opérateurs du monde conteneurisé ont cumulé un profit record estimé à plus de 13 milliards en 2010.
Selon lui, 2.500 navires ont été livrés par les chantiers cette année-là, augmentant la flotte des vraquiers de plus de 15 %, des pétroliers de 4 % et des porte-conteneurs de 9 %.
Mais, à ses yeux, «le fait le plus marquant a été le rétablissement spectaculaire du secteur des porte-conteneurs». Certes, la reprise des échanges mondiaux a été le principal moteur de ce redressement, mais «les sages décisions des armateurs ont contribué à cette reprise en réduisant l’offre», constituant ainsi un exemple de rétablissement rapide pour les autres secteurs maritimes.
Il rappelle qu'après avoir perdu plus de 15 milliards de dollars au cours de l’année 2009, les opérateurs du monde conteneurisé ont cumulé un profit record estimé à plus de 13 milliards en 2010.
«Désarmement, démolition, “slow steaming”, commandes décalées...»
Selon Jean-Bernard Raoust, les armateurs, se sentant «au bord du gouffre», ont appliqué plusieurs médecines pour «rétablir au plus vite un marché fondamentalement déséquilibré». En début d’année 2010, rappelle le PDG de BRS, 11 % de la flotte était désarmée, alors qu’il n’en subsistait que 2,3 % en fin d’année 2009. En deux ans, près de 300 navires, représentant une capacité d’environ 500.000 EVP, ont été envoyés à la démolition. En matière de construction neuve, plus de 1,5 millions d'EVP ont été renégociés et les livraisons ont été décalées de plus de douze mois, tandis que l'équivalent de 520.000 EVP ont été annulés ou convertis.
Pour la première fois depuis plus de trente ans, explique-t-il, les armateurs se sont abstenus de passer des commande pendant près de deux ans, «portant un coup d’arrêt à la course à la capacité». Et de souligner l'adoption de la stratégie de la très petite vitesse (slow steaming) dont le mérite a été d’absorber notamment une capacité supplémentaire.
Vrac : le marché a résisté
Au deuxième semestre, rappelle-t-il, de nouvelles commandes ont été enregistrées. Il explique que le monde du shipping a assisté au cours de l’année à une «vive reprise des commandes dans le secteur du vrac», déjà très chargé. Malgré une livraison record de navires neufs, «le marché s’est finalement montré plus résistant qu’on ne pouvait le craindre». En effet, il attribue l'absorption des nouveaux navires au dynamisme des économies émergentes et surtout de la Chine.
«C’est pourquoi, malgré le poids du carnet de commande, nous espérons que la flotte marchande, avec un peu de sagesse collective, retrouvera un équilibre plus rapidement que ce que les études peuvent faire craindre, grâce à ces pays neufs et peuplés, avides de matières premières et de produits industriels», analyse Jean-Bernard Raoust. La revue annuelle passe en revue pour 2010 le marché de la construction navale, les grandes tendances dans le vrac, le pétrole, les produits chimiques, le GPL et le GNL, le secteur parapétrolier et des navires spéciaux, la croisière, le conteneur, le roulier et l'assurance maritime.
Pour la première fois depuis plus de trente ans, explique-t-il, les armateurs se sont abstenus de passer des commande pendant près de deux ans, «portant un coup d’arrêt à la course à la capacité». Et de souligner l'adoption de la stratégie de la très petite vitesse (slow steaming) dont le mérite a été d’absorber notamment une capacité supplémentaire.
Vrac : le marché a résisté
Au deuxième semestre, rappelle-t-il, de nouvelles commandes ont été enregistrées. Il explique que le monde du shipping a assisté au cours de l’année à une «vive reprise des commandes dans le secteur du vrac», déjà très chargé. Malgré une livraison record de navires neufs, «le marché s’est finalement montré plus résistant qu’on ne pouvait le craindre». En effet, il attribue l'absorption des nouveaux navires au dynamisme des économies émergentes et surtout de la Chine.
«C’est pourquoi, malgré le poids du carnet de commande, nous espérons que la flotte marchande, avec un peu de sagesse collective, retrouvera un équilibre plus rapidement que ce que les études peuvent faire craindre, grâce à ces pays neufs et peuplés, avides de matières premières et de produits industriels», analyse Jean-Bernard Raoust. La revue annuelle passe en revue pour 2010 le marché de la construction navale, les grandes tendances dans le vrac, le pétrole, les produits chimiques, le GPL et le GNL, le secteur parapétrolier et des navires spéciaux, la croisière, le conteneur, le roulier et l'assurance maritime.