Les enquêteurs ont commencé mardi 3 novembre à décrypter les boîtes noires de l'Airbus russe pour déterminer si son crash a été provoqué par un accident ou un attentat, mais le président égyptien a prévenu que l'enquête pourrait être longue. Abdel Fattah al-Sissi a également fustigé la "propagande" du groupe État islamique (EI), qui a affirmé samedi 31 octobre avoir "fait tomber" l'A321 en représailles aux bombardements russes en Syrie. En l'absence de toute certitude sur les causes du crash, les autorités attendent beaucoup de l'analyse des deux boîtes noires - l'une enregistrant les conversations à bord, l'autre les paramètres de vol - qui devait débuter dans la journée, selon des sources proches de l'enquête. Parallèlement, les recherches continuent pour retrouver les derniers corps des 224 victimes et d'éventuels indices disséminés sur une large zone dans le désert du Sinaï. Outre les experts russes, une dizaine d'enquêteurs français sont à l’œuvre, représentant Airbus mais aussi le Bureau enquête accidents (BEA), aux côtés d'homologues allemands du Bundesstelle für Flugunfalluntersuchung (BFU), comme le prévoit la procédure internationale pour ces deux pays piliers du consortium européen Airbus. De son côté, la commission gouvernementale supervisant le versant russe de l'enquête devait se réunir à Moscou pour faire le point. Metrojet, la compagnie russe exploitant l'appareil qui appartient au transporteur Kogalymavia, a assuré lundi 2 novembre que seul un facteur "extérieur" pouvait expliquer le crash.
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