Les candidats aux élections régionales sur les territoires portuaires affirment leur soutien aux ports maritimes et à la desserte de leur hinterland.
À partir du questionnaire transmis aux candidats aux élections régionales du 6 et 13 décembre prochain, TDIE dresse quatre constats : la bonne compréhension des nouvelles fonctions des régions en matière de transports (publics surtout), la reconnaissance du rôle de la route dans les solutions de mobilité, le consensus autour de l’entretien et la modernisation des infrastructures existantes, et la recherche de financement associée. Pour ce dernier point, «la mise en œuvre de l’Écotaxe régionale ne convainc pas» sauf dans les régions frontalières soumises à un transit routier international important, note TDIE. S’agissant des thèmes consacrés aux transports de fret et à la logistique, la majorité des réponses lient la compétence en matière de développement économique de la région à la définition d’une stratégie régionale des systèmes logistiques. Dans les mêmes proportions, ces activités sont reconnues pour leur poids économique et social. Si la plupart souhaitent favoriser le report modal, tous ont conscience des contraintes budgétaires et géographiques pour l’appliquer. Dans les régions portuaires enfin, la politique maritime est mentionnée par les candidats pour affirmer leur soutien aux Grands Ports maritimes comme aux ports régionaux. Ils se déclarent en outre attentifs aux besoins de desserte de leur hinterland, et confirment l’opportunité de projets ferroviaires et fluviaux via les CPER notamment.
