La logistique des entreprises de cinq grands pays occidentaux se réorganisent profondément face à la pandémie de Covid-19, même si les relocalisations de fournisseurs dans le pays d'origine restent limitées.
Seules un peu moins de 15 % des entreprises aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Italie et au Royaume-Uni envisagent de rapatrier des sites de production, selon une enquête réalisée auprès de 1.181 entreprises par l'assureur-crédit Euler Hermes et rendue publique le 9 décembre.
Les entreprises américaines sont les plus "patriotes" avec 17 % d'entre-elles qui envisagent une relocalisation aux États-Unis comme option préférée, et 21 % pour lesquelles cette éventualité est l'une de leurs trois options favorites. La France arrive deuxième position avec respectivement 13 % et 18 %, tandis que les entreprises italiennes n'envisagent que très rarement (3 % et 6 %) une telle solution.
Des perturbations graves
Depuis le début de la crise sanitaire, la quasi-totalité (94 %) des entreprises ont éprouvé des difficultés à se faire livrer par ses fournisseurs, 26 % des américaines signalant des "perturbations graves" des chaînes logistiques contre en moyenne 17 % des entreprises des quatre pays européens. Près d'un tiers (30 %) d'entre-elles envisagent désormais un rapprochement de leurs sites de production, "particulièrement si le pays visé fait partie d'une même union douanière ou d'un accord de libre-échange". Et "quatre entreprises sur dix indiquent qu'elles sont déjà en train de changer de fournisseurs et de déplacer une partie de leur production", selon l'assureur-crédit.
Les entreprises américaines sont les plus "patriotes" avec 17 % d'entre-elles qui envisagent une relocalisation aux États-Unis comme option préférée, et 21 % pour lesquelles cette éventualité est l'une de leurs trois options favorites. La France arrive deuxième position avec respectivement 13 % et 18 %, tandis que les entreprises italiennes n'envisagent que très rarement (3 % et 6 %) une telle solution.
Des perturbations graves
Depuis le début de la crise sanitaire, la quasi-totalité (94 %) des entreprises ont éprouvé des difficultés à se faire livrer par ses fournisseurs, 26 % des américaines signalant des "perturbations graves" des chaînes logistiques contre en moyenne 17 % des entreprises des quatre pays européens. Près d'un tiers (30 %) d'entre-elles envisagent désormais un rapprochement de leurs sites de production, "particulièrement si le pays visé fait partie d'une même union douanière ou d'un accord de libre-échange". Et "quatre entreprises sur dix indiquent qu'elles sont déjà en train de changer de fournisseurs et de déplacer une partie de leur production", selon l'assureur-crédit.
