Depuis début février, de nombreuses commandes ont été annoncées par les grands opérateurs de lignes régulières. Ces commandes concernent aussi bien des feeders que des géants de 22.000 EVP et d'autres sont sur le point d'être finalisées, selon Alphaliner.
Au cours des dernières semaines, c'est Evergreen qui a été le plus actif. L'armateur asiatique a commandé huit navires d'une capacité de 12.000 EVP auprès des chantiers sud-coréens de Samsung Heavy Industries. Il a aussi signé des contrats d'affrètement à long terme pour douze unités de 11.850 EVP avec Shoei Kisen, la branche de financement de navires du groupe japonais Imabari, qui possède ses propres chantiers.
Les 20.000 EVP se banalisent
Ces unités livrables entre 2020 et 2021 s'ajouteront aux onze ULCS (Ultra Large Containerships) "Megamax" de 20.150 EVP et aux dix-sept porte-conteneurs de 2.800 à 2.900 EVP qui doivent arriver en 2018 et 2019.
L'autre armateur taïwanais, Yang Ming, a annoncé un programme de construction de vingt navires, comprenant dix unités de 11.000 EVP, qui seront affrétées, et dix de 2.800 EVP en propriété. Il n'a pas précisé le nom des constructeurs ni les dates de livraison pour ces navires qui rejoindront les cinq de 14.000 EVP commandés à Imabari. Ces derniers doivent être mis en service en 2019.
Pas rassasié par le rachat de Hamburd Süd, Maersk a fait lancer fin 2017 la construction de deux nouveaux porte-conteneurs de 15.282 EVP "classe H" chez Hyundai Heavy Industries, qui s'ajoutent à la série de neuf déjà commandée au chantier sud-coréen en 2015.
Au cours des dernières semaines, c'est Evergreen qui a été le plus actif. L'armateur asiatique a commandé huit navires d'une capacité de 12.000 EVP auprès des chantiers sud-coréens de Samsung Heavy Industries. Il a aussi signé des contrats d'affrètement à long terme pour douze unités de 11.850 EVP avec Shoei Kisen, la branche de financement de navires du groupe japonais Imabari, qui possède ses propres chantiers.
Les 20.000 EVP se banalisent
Ces unités livrables entre 2020 et 2021 s'ajouteront aux onze ULCS (Ultra Large Containerships) "Megamax" de 20.150 EVP et aux dix-sept porte-conteneurs de 2.800 à 2.900 EVP qui doivent arriver en 2018 et 2019.
L'autre armateur taïwanais, Yang Ming, a annoncé un programme de construction de vingt navires, comprenant dix unités de 11.000 EVP, qui seront affrétées, et dix de 2.800 EVP en propriété. Il n'a pas précisé le nom des constructeurs ni les dates de livraison pour ces navires qui rejoindront les cinq de 14.000 EVP commandés à Imabari. Ces derniers doivent être mis en service en 2019.
Pas rassasié par le rachat de Hamburd Süd, Maersk a fait lancer fin 2017 la construction de deux nouveaux porte-conteneurs de 15.282 EVP "classe H" chez Hyundai Heavy Industries, qui s'ajoutent à la série de neuf déjà commandée au chantier sud-coréen en 2015.
"Le carnet de commandes mondial pourrait passer à 15 % de la capacité existante"
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Ces deux navires attendus pour 2019 viennent allonger un carnet de commandes déjà doté de dix-huit unités, dont trois de cette classe H et quatre "Megamax" Triple E-Mk-II de 20.568 EVP. Tous entreront en flotte cette année.
Ces dernières annonces font suite au lancement de programmes d'extension de flotte par MSC et CMA CGM dans les derniers mois de 2017, composés respectivement de onze et neuf "Megamax" de 22.000 à 23.000 EVP.
Impulsion réglementaire
Le carnet de commandes mondial totalise à mi-février plus de 2,8 millions d'EVP, soit 13,2 % de la flotte actuelle. Si cette vague se prolonge, ce ratio pourrait passer à 15 % de la capacité existante, d'après Alphaliner.
Ce taux était descendu à 12,4 % en août 2017. "Le plus bas de tous les temps", rappelle le consultant, après une longue accalmie dans les commandes depuis la fin 2015.
Pour lui, les prochaines nouveautés réglementaires de l'OMI donnent l'impulsion d'une nouvelle phase. "Cette tendance baissière semble s'être inversée. Les armateurs se lancent dans des programmes de renouvellement de leur flotte pour 2020, lorsque les nouvelles règles sur les émissions de soufre et sur la gestion des eaux de ballast entreront en vigueur".
Selon la convention Marpol, la teneur maximale des rejets atmosphérique des navires doit passer en 2020 à 0,5 % en dehors des zones d'émission contrôlée (0,1 % dans ces zones depuis 2015). D'autre part, le plan d'application de la convention BWM prévoit un durcissement des exigences à partir du dernier trimestre 2019.
Aux commandes déjà annoncées, on peut ajouter celle à venir de Hyundai Merchant Marine, qui doit confirmer la construction de navires de 14.000 à 23.000, un programme pouvant aller jusqu'à vingt unités.