
Les compagnies aériennes de l'Union européenne, contraintes de compenser leur pollution, ont dénoncé vendredi 27 juillet les mesures préconisées par la commissaire en charge du climat, Connie Hedegaard, pour relever le prix du CO2 comme une taxe supplémentaire à leur charge. Mme Hedegaard veut "augmenter artificiellement le prix des quotas de CO2 vendus au travers du système d'échange européen (ETS)", a dénoncé l'Association des compagnies aériennes européennes (AEA). "La mise en œuvre de cette mesure aurait des conséquences négatives pour les compagnies aériennes, qui font face à des pertes de 1,5 milliard d'euros en 2012", soutient l'AEA.
Connie Hedegaard a recommandé mercredi 25 juillet de geler un nombre conséquent de quotas de CO2 mis en vente dans l'UE sur la période 2013-2020 afin de relever le prix du carbone, actuellement trop bas pour financer les investissements dans les énergies renouvelables. Quelque 8,5 milliards de tonnes de CO2 seront mises aux enchères durant la période 2013-2020. Mme Hedegaard présente trois options : un petit gel de 400 millions de tonnes, un gel moyen de 900 millions de tonnes et une grosse intervention avec un gel de 1,4 milliard de tonnes. Le Parlement européen préconise cette dernière option. Elle aurait le mérite de doubler le prix de la tonne de CO2, actuellement de 7 euros, à 14 ou 15 euros, selon les estimations. Une législation européenne, entrée en vigueur sur le papier le 1er janvier, oblige les compagnies opérant dans l'UE, quelle que soit leur nationalité, à acheter en 2013 l'équivalent de 15 % de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique.
Connie Hedegaard a recommandé mercredi 25 juillet de geler un nombre conséquent de quotas de CO2 mis en vente dans l'UE sur la période 2013-2020 afin de relever le prix du carbone, actuellement trop bas pour financer les investissements dans les énergies renouvelables. Quelque 8,5 milliards de tonnes de CO2 seront mises aux enchères durant la période 2013-2020. Mme Hedegaard présente trois options : un petit gel de 400 millions de tonnes, un gel moyen de 900 millions de tonnes et une grosse intervention avec un gel de 1,4 milliard de tonnes. Le Parlement européen préconise cette dernière option. Elle aurait le mérite de doubler le prix de la tonne de CO2, actuellement de 7 euros, à 14 ou 15 euros, selon les estimations. Une législation européenne, entrée en vigueur sur le papier le 1er janvier, oblige les compagnies opérant dans l'UE, quelle que soit leur nationalité, à acheter en 2013 l'équivalent de 15 % de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique.