Le torchon brule entre l’Union nationale des compagnies aériennes françaises (Uncaf) et l’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa). Arrivées à un point de non-retour semble-t-il, les compagnies aériennes ont officiellement demandé au ministère des Transports et au Premier ministre l’ouverture d’une commission d’enquête.
Pour l’Uncaf, cette dernière devra se prononcer sur l’impact sécuritaire des sanctions financières infligées par l’Acnusa en matière d’infractions pendant les phases d’approche et de départ des avions. Durant cette mission, l’Union réclame "un moratoire immédiat "sur toutes les sanctions envisagées ou prononcées "pour relâcher la pression anormale sur toutes les situations d’approche ou de décollage". Pour justifier cette position, elle dénonce les dérives de l’Autorité au travers d’amendes jugées "disproportionnées " et qui, selon l’Uncaf, "servent avant tout à financer son fonctionnement. Cette répression va à l’encontre de la sécurité aérienne en introduisant de la pression sur les équipages : mettre une pression économique sur les pilotes dans des phases de vol où l’attention doit être à son maximum à la conduite est de nature à introduire une dimension dangereuse et irresponsable". Sans remettre en cause la mission de défense des riverains de l’Acnusa, les compagnies aériennes déplorent en revanche son approche « punitive » et l’appellent à mettre en œuvre des mesures incitatives et concertées pour les accompagner à réduire leurs nuisances sonores. Elles demandent enfin que le rôle de sanction de l’Autorité soit confié à des magistrats professionnels « qui savent analyser les faits en toute indépendance et impartialité ».
Pour l’Uncaf, cette dernière devra se prononcer sur l’impact sécuritaire des sanctions financières infligées par l’Acnusa en matière d’infractions pendant les phases d’approche et de départ des avions. Durant cette mission, l’Union réclame "un moratoire immédiat "sur toutes les sanctions envisagées ou prononcées "pour relâcher la pression anormale sur toutes les situations d’approche ou de décollage". Pour justifier cette position, elle dénonce les dérives de l’Autorité au travers d’amendes jugées "disproportionnées " et qui, selon l’Uncaf, "servent avant tout à financer son fonctionnement. Cette répression va à l’encontre de la sécurité aérienne en introduisant de la pression sur les équipages : mettre une pression économique sur les pilotes dans des phases de vol où l’attention doit être à son maximum à la conduite est de nature à introduire une dimension dangereuse et irresponsable". Sans remettre en cause la mission de défense des riverains de l’Acnusa, les compagnies aériennes déplorent en revanche son approche « punitive » et l’appellent à mettre en œuvre des mesures incitatives et concertées pour les accompagner à réduire leurs nuisances sonores. Elles demandent enfin que le rôle de sanction de l’Autorité soit confié à des magistrats professionnels « qui savent analyser les faits en toute indépendance et impartialité ».
