Le transport aérien, sévèrement touché par la crise du Covid-19, s'attend à plusieurs années de vaches maigres, et les compagnies aériennes commencent à publier leurs résultats du deuxième trimestre, qui montrent l'étendue des dégâts. Delta Air Lines est la première à se plier à l'exercice : perte de 5,7 milliards de dollars entre avril et juin, l'une des plus importantes de son histoire, alors qu'elle avait gagné 1,4 milliard à la même période l'an passé.
"Compte tenu des effets combinés de la pandémie et de la crise économique mondiale consécutive, nous continuons de penser qu'il faudra plus de deux ans avant que nous puissions voir une reprise durable", a commenté Ed Bastian, le PDG de Delta. La deuxième compagnie des États-Unis derrière American Airlines, a vu le nombre de passagers dans ses avions chuter de 93 % par rapport au deuxième trimestre 2019, faisant plonger ses recettes de 91 %.
Une centaine d'avions en moins
"Nous avons vu une légère, mais bienvenue reprise en termes de volumes de passagers", a indiqué Ed Bastian. Mais les revenus du troisième trimestre ne devraient représenter que 20 à 25 % de ceux de l'an passé à la même époque, a-t-il prévenu. Résultat, le chiffre d'affaires de la compagnie au deuxième trimestre a plongé de 88 %, à 1,47 milliard de dollars. La compagnie prévoit notamment de se repositionner comme une "compagnie plus petite et plus efficace dans les prochaines années en accélérant la simplification de la flotte", avec une centaine d'avions de moins. Un nouveau plan de départs est également envisagé, alors qu'un premier, annoncé en avril, a été accepté par 17.000 salariés.
La situation est semblable chez les compagnies concurrentes : United Airlines a d'ores et déjà prévenu qu'elle pourrait, dès le mois d'octobre, licencier jusqu'à 36.000 salariés. American Airlines a indiqué pour sa part s'attendre à avoir 20.000 salariés de plus que nécessaire pour fonctionner à l'automne. Et le patron de Southwest Airlines a averti ses salariés qu'il faudrait tripler le nombre de ses passagers d'ici la fin de l'année pour éviter des licenciements.
United et American publieront leurs résultats les 21 et 23 juillet.
"Compte tenu des effets combinés de la pandémie et de la crise économique mondiale consécutive, nous continuons de penser qu'il faudra plus de deux ans avant que nous puissions voir une reprise durable", a commenté Ed Bastian, le PDG de Delta. La deuxième compagnie des États-Unis derrière American Airlines, a vu le nombre de passagers dans ses avions chuter de 93 % par rapport au deuxième trimestre 2019, faisant plonger ses recettes de 91 %.
Une centaine d'avions en moins
"Nous avons vu une légère, mais bienvenue reprise en termes de volumes de passagers", a indiqué Ed Bastian. Mais les revenus du troisième trimestre ne devraient représenter que 20 à 25 % de ceux de l'an passé à la même époque, a-t-il prévenu. Résultat, le chiffre d'affaires de la compagnie au deuxième trimestre a plongé de 88 %, à 1,47 milliard de dollars. La compagnie prévoit notamment de se repositionner comme une "compagnie plus petite et plus efficace dans les prochaines années en accélérant la simplification de la flotte", avec une centaine d'avions de moins. Un nouveau plan de départs est également envisagé, alors qu'un premier, annoncé en avril, a été accepté par 17.000 salariés.
La situation est semblable chez les compagnies concurrentes : United Airlines a d'ores et déjà prévenu qu'elle pourrait, dès le mois d'octobre, licencier jusqu'à 36.000 salariés. American Airlines a indiqué pour sa part s'attendre à avoir 20.000 salariés de plus que nécessaire pour fonctionner à l'automne. Et le patron de Southwest Airlines a averti ses salariés qu'il faudrait tripler le nombre de ses passagers d'ici la fin de l'année pour éviter des licenciements.
United et American publieront leurs résultats les 21 et 23 juillet.
