La Commission européenne a annoncé jeudi 23 mai avoir accepté les engagements proposés par Lufthansa, United et Air Canada, tous membres de Star Alliance, pour dissiper les craintes concernant la concurrence sur leurs liaisons transatlantiques.
Bruxelles est satisfait des propositions de compagnies aériennes de Star Alliance sur la concurrence. La coopération approfondie entre Lufthansa, United et Air Canada prévoit un partage des recettes et une gestion conjointe des horaires, des tarifs et des capacités. Gardienne de la concurrence en Europe, la Commission craignait que cela nuise aux passagers "premium" sur la liaison Francfort-New York, car cela pourrait conduire à des tarifs plus élevés, en violation des règles européennes en matière d'ententes et d'abus de position dominante.
Engagements sur dix ans
Les trois compagnies ont donc proposé de mettre à disposition de leurs concurrents des créneaux de décollage et d'atterrissage à Francfort et/ou New York. Elles veulent également conclure des accords tarifaires et passer des accords avec leurs concurrents sur un système de quotes-parts. Ces engagements, désormais contraignants, entrent en vigueur pour une durée de dix ans.
"La Commission s'engage à faire en sorte que les consommateurs ne soient pas lésés par la coopération entre les compagnies aériennes. Grâce aux engagements proposés par les trois compagnies, les passagers sur la liaison Francfort-New York bénéficieront d'une concurrence accrue", a réagi le commissaire européen en charge de la Concurrence, Joaquin Almunia. En 2010, plusieurs compagnies aériennes de l'alliance Oneworld (British Airways, American Airlines et Iberia) avaient dû prendre des engagements de ce type, sous la pression de Bruxelles. Elles avaient accepté de libérer des créneaux d'atterrissage et de décollage à l'aéroport d'Heathrow afin de favoriser la concurrence sur les liaisons entre Londres et New York, Boston, Dallas et Miami.
Engagements sur dix ans
Les trois compagnies ont donc proposé de mettre à disposition de leurs concurrents des créneaux de décollage et d'atterrissage à Francfort et/ou New York. Elles veulent également conclure des accords tarifaires et passer des accords avec leurs concurrents sur un système de quotes-parts. Ces engagements, désormais contraignants, entrent en vigueur pour une durée de dix ans.
"La Commission s'engage à faire en sorte que les consommateurs ne soient pas lésés par la coopération entre les compagnies aériennes. Grâce aux engagements proposés par les trois compagnies, les passagers sur la liaison Francfort-New York bénéficieront d'une concurrence accrue", a réagi le commissaire européen en charge de la Concurrence, Joaquin Almunia. En 2010, plusieurs compagnies aériennes de l'alliance Oneworld (British Airways, American Airlines et Iberia) avaient dû prendre des engagements de ce type, sous la pression de Bruxelles. Elles avaient accepté de libérer des créneaux d'atterrissage et de décollage à l'aéroport d'Heathrow afin de favoriser la concurrence sur les liaisons entre Londres et New York, Boston, Dallas et Miami.
