À part l'interdiction de survol de l'Irak décidée par le régulateur américain aux avions commerciaux de son pays, les compagnies aériennes restent libres de décider de l'attitude à adopter après les premières frappes américaines vendredi 8 août en Irak contre les jihadistes. L'Agence fédérale de l'aviation (FAA) a interdit vendredi aux avions commerciaux américains de survoler l'Irak. Cette interdiction vise "toutes les compagnies américaines et tous les opérateurs commerciaux". Cette interdiction concerne surtout Delta - qui ne survolait semble-t-il déjà plus l'Irak - et United Airlines, qui desservent des destinations dans le Golfe au départ des États-Unis. L'Agence européenne de sécurité aérienne (EASA) a, pour sa part, invité les compagnies européennes la semaine dernière à "faire preuve de prudence" concernant le ciel irakien. Quant à Eurocontrol, le gestionnaire de l'espace aérien européen s'est contenté de publier sur son site internet vendredi 8 août l'injonction de la FAA aux compagnies américaines.
Côté compagnies aériennes, British Airways a suspendu ses vols au-dessus de l'Irak, de même que Lufthansa et ses filiales Austrian Airlines et Swiss, ainsi qu'Air France, Emirates, KLM, Virgin Atlantic, Turkish Airlines, Oman Air et Etihad.
Le 4 août, un responsable iranien a indiqué que les survols de l'Iran par les avions des compagnies internationales avaient augmenté de plus de 25 % les jours précédents à cause de l'insécurité en Irak et dans la région.
Côté compagnies aériennes, British Airways a suspendu ses vols au-dessus de l'Irak, de même que Lufthansa et ses filiales Austrian Airlines et Swiss, ainsi qu'Air France, Emirates, KLM, Virgin Atlantic, Turkish Airlines, Oman Air et Etihad.
Le 4 août, un responsable iranien a indiqué que les survols de l'Iran par les avions des compagnies internationales avaient augmenté de plus de 25 % les jours précédents à cause de l'insécurité en Irak et dans la région.