
© IRISL
Les États-Unis renforcent leurs sanctions contre plus de cinquante entités en Iran. La plupart des entités concernées sont déjà sous le coup de sanctions du Trésor américain annoncées depuis 2005, notamment l'administration iranienne chargée de la logistique des forces armées, l'organisation publique de l'Industrie aérospatiale, la compagnie maritime publique (IRISL) et le corps des Gardiens de la Révolution.
IRISL, Good Luck Shipping et NITC
Mais depuis l'annonce de ces sanctions, certaines d'entre elles ont changé de nom ou ont été attachées à d'autres ministères, ce qui a conduit le Trésor à répertorier à nouveau une cinquantaine d'entités. Par exemple, le Trésor indique avoir "actualisé les informations permettant d'identifier 57 navires liés à l'IRISL, qui avaient été renommés ou avaient changé de pavillon depuis qu'ils avaient été frappés de sanctions, et avoir identifié 7 nouveaux navires" de la compagnie maritime publique iranienne. Les États-Unis accusent l'Iran d'utiliser sa compagnie maritime publique pour transporter du matériel lié à son programme nucléaire, en violation des sanctions internationales qui frappent le pays.
IRISL, Good Luck Shipping et NITC
Mais depuis l'annonce de ces sanctions, certaines d'entre elles ont changé de nom ou ont été attachées à d'autres ministères, ce qui a conduit le Trésor à répertorier à nouveau une cinquantaine d'entités. Par exemple, le Trésor indique avoir "actualisé les informations permettant d'identifier 57 navires liés à l'IRISL, qui avaient été renommés ou avaient changé de pavillon depuis qu'ils avaient été frappés de sanctions, et avoir identifié 7 nouveaux navires" de la compagnie maritime publique iranienne. Les États-Unis accusent l'Iran d'utiliser sa compagnie maritime publique pour transporter du matériel lié à son programme nucléaire, en violation des sanctions internationales qui frappent le pays.
"57 navires de l'IRISL ont été renommés ou ont changé de pavillon"
La compagnie maritime émiratie Good Luck Shipping est elle aussi montrée du doigt dans cette nouvelle liste du Trésor, car elle remplace comme transporteur pour le compte de Téhéran deux autres compagnies liquidées après avoir été visées par des sanctions. En vertu de la loi américaine, les avoirs que toutes ces entités détiendraient aux États-Unis sont gelés, et tout ressortissant américain commerçant avec elles sera désormais passible de poursuite pénales.
L'Iran s'est engagé dans des manœuvres tous azimuts pour tenter de contrer l'embargo pétrolier européen, qui touche notamment les navires transportant du brut iranien. Pour contourner les sanctions, la National Iranian Tanker Company (NITC) aurait tenté ces dernières semaines de camoufler certains de ses navires en changeant leur nom, celui de la compagnie propriétaire et leur pays d'immatriculation, selon les milieux spécialisés. Un parlementaire américain a accusé la semaine dernière la Tanzanie d'avoir réimmatriculé six pétroliers iraniens, provoquant une enquête du gouvernement tanzanien qui s'est déclaré prêt à annuler l'opération.