Les conteneurs vides sont également un "big business"

L'an dernier, près de 5,6 millions d'EVP ont quitté l'Europe à vide pour être repositionnés. Le coût est important car un conteneur doit aussi être amorti.
Devant les mauvais résultats financiers, les armements surveillent leurs coûts. Certains transporteurs essaient ainsi de limiter le "free time" en Extrême-Orient afin que le conteneur puisse y être réutilisé plus rapidement après son déchargement. Cela implique souvent un repositionnement. Les volumes sont importants : 1.233.184 EVP à Anvers, sur un total de 8,66 millions d'EVP. À Rotterdam, un conteneur sur cinq. Selon Container Trades Statistics, 21.529.000 conteneurs "deepsea" ont été acheminés l'an dernier vers l'Europe, mais seulement 15.948.000 ont été exportés. Cela signifie que 5.581.000 conteneurs ont quitté l'Europe à vide. Cela a aussi une incidence sur les tarifs puisque le transport vers l'Extrême-Orient est jusqu'à six fois moins cher que pour les exportations asiatiques. Mais ces conteneurs doivent d'abord être déchargés et vidés, ce qui demande du temps. Et comme la demande d'équipements vides est très forte en Chine, les armements ne concèdent pas facilement un long "free time".

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