Les coopératives agricoles se désespèrent du réseau ferré de fret

Les coopératives agricoles ont tiré jeudi 3 juillet "la sonnette d'alarme" sur l'état des voies ferrées "capillaires" qui desservent les sites industriels et ne cessent de se dégrader, selon elles. Christian Pees, président de la branche grains de Coop de France, a exprimé sa "forte préoccupation" et estimé qu'il y avait "urgence à agir". "Le déficit d'entretien de ces voies dure depuis quarante ans et l'âge moyen des voies est de 50 ans", a complété Vincent Magdelaine, directeur de Coop de France métiers du grain. "Au cours des dernières semaines, les annonces se sont multipliées, le gestionnaire d'infrastructure préférant fermer une ligne plutôt que de la remettre en état", poursuit Coop de France. Or, pour les coopératives céréalières par exemple, 40 % des tonnages passent par ce réseau. Et pour les professionnels, il serait incompréhensible de passer au transport routier, au moment où le transport plus durable comme le train ou le fluvial est encouragé.
Réseau ferré de France (RFF) nie mener "une politique de fermeture des lignes" et rappelle que RFF a fermé en moyenne ces dernières années moins de 100 km de lignes par an - toutes lignes confondues -, soulignant donc qu'une fermeture reste "exceptionnelle". De plus, l'entreprise a consacré 72 millions d'euros ces cinq dernières années à la rénovation de ce réseau, fait valoir un porte-parole qui assure que RFF est "mobilisé" sur le sujet. "Globalement le réseau est vétuste, mais on a jamais autant investi", a-t-il estimé. Il a rappelé que sur les 3.000 km du fret ferroviaire, 1.600 km de ligne n'accueillent plus de train, 550 km moins d'un train par semaine et 650 km, un train par jour.

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