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En présence de représentants de la DG Move, de l'ECSA et de l'Agence européenne de sécurité maritime, l'European Maritime Pilot's Association (EMPA) a tenu son 47e congrès fin avril à Malte sous le thème du développement durable. L'occasion de rappeler plusieurs messages de la profession à commencer par ses trois missions. Le pilote "assure la sécurité des navires, de leurs équipages et des installations portuaires, contribue à la protection de l'environnement et des littoraux européens, et permet l'efficacité économique des transits portuaires", valorise l'association.

Stein Inge Dahn, nouveau président de l'EMPA © EMPA
Face aux défis posés par l'augmentation prévisible du trafic et continue de la taille des navires, les pilotes maritimes européens reconnaissent l'importance des technologies de navigation mais mettent en garde sur leur emploi : "Ces technologies doivent rester une aide à la prise de décision à bord des navires, et ne remplaceront ni le capitaine ni le pilote maritime présents à la passerelle du navire".
Nouveau bureau
Dans l'attente des conclusions sur les causes du récent accident dans le port de Gênes, la profession insiste sur "la coopération étroite et accrue entre les pilotes et les services de trafic maritime. Elle reste indispensable pour assurer le passage sécuritaire des navires dans les ports et les voies navigables européennes". À court et moyen terme, l'EMPA identifie deux autres défis. Compte tenu de la raréfaction des officiers européens, le premier concerne le recrutement des pilotes qualifiés. Plus immédiat, le second défi consiste à freiner la dégradation des relations commerciales et ses conséquences. Selon l'EMPA, les "pressions commerciales excessives actuelles ne doivent pas aboutir à un affaiblissement de la chaîne de sécurité maritime le long des côtes européennes".
L'EMPA, qui célèbre son cinquantenaire cette année, regroupe les associations nationales des pilotes maritimes de plus de vingt-cinq pays européens plus les fédérations nationales de Norvège, Russie, Croatie, Turquie et Ukraine. Soit un effectif total de plus de 5.000 pilotes en Europe à l'initiative d'une plate-forme d'échange sur les bonnes pratiques du pilotage en liaison avec les autres intervenants des services portuaires (www.nauticalplatform.org).
Nouveau bureau
Dans l'attente des conclusions sur les causes du récent accident dans le port de Gênes, la profession insiste sur "la coopération étroite et accrue entre les pilotes et les services de trafic maritime. Elle reste indispensable pour assurer le passage sécuritaire des navires dans les ports et les voies navigables européennes". À court et moyen terme, l'EMPA identifie deux autres défis. Compte tenu de la raréfaction des officiers européens, le premier concerne le recrutement des pilotes qualifiés. Plus immédiat, le second défi consiste à freiner la dégradation des relations commerciales et ses conséquences. Selon l'EMPA, les "pressions commerciales excessives actuelles ne doivent pas aboutir à un affaiblissement de la chaîne de sécurité maritime le long des côtes européennes".
L'EMPA, qui célèbre son cinquantenaire cette année, regroupe les associations nationales des pilotes maritimes de plus de vingt-cinq pays européens plus les fédérations nationales de Norvège, Russie, Croatie, Turquie et Ukraine. Soit un effectif total de plus de 5.000 pilotes en Europe à l'initiative d'une plate-forme d'échange sur les bonnes pratiques du pilotage en liaison avec les autres intervenants des services portuaires (www.nauticalplatform.org).
"Les pressions commerciales ne doivent pas aboutir à un affaiblissement de la sécurité"
Avant de se séparer, les membres de l'association ont élu un nouveau bureau pour les quatre prochaines années. Le Norvégien Stein Inge Dahn succède en tant que président à Jacques Sauban, le pilote de Nantes-Saint-Nazaire ayant fait valoir ses droits à la retraite. Jean-Philippe Casanova, actuel secrétaire général de la Fédération française des pilotes maritimes (FFPM), est élu vice-président de l'association européenne.