
Hamburg Süd est très impliqué dans les liaisons avec l'Amérique latine (ici le port chilien de Valparaiso) © Franck André
Les conseils d'administration de Maersk Line et du groupe Oetker ont approuvé l'acquisition par l'armateur danois de son concurrent allemand Hamburg Süd.
Le numéro un mondial de la ligne régulière avait annoncé ses intentions le 1er décembre 2016 et l'accord de vente a été signé le 14 mars dernier avec Oetker Group, le propriétaire de l'armement hambourgeois. Le montant de la transaction est estimé à 3,7 milliards d'euros par l'acheteur et l'opération est encore soumise à l'approbation de plusieurs autorités de la concurrence.
Une identité conservée
Grâce à ce rachat, Maersk estime pouvoir réaliser des synergies opérationnelles de 350 à 400 millions de dollars annuels au cours des deux premières années suivant l'intégration de Hamburg Süd. Le groupe affirme que ce dernier conservera sa structure, son mode de gouvernance et sa marque propres. Il restera présent à Hambourg, où le futur acquéreur s'est engagé à louer son siège pour au moins cinq ans. "En gardant Hamburg Süd comme une entité à part entière, nous limiterons les risques et les coûts de la transaction et de l'intégration tout en tirant des synergies opérationnelles", a estimé Søren Skou, PDG de Maersk Line et d'AP Møller-Maersk.
D'après lui, "la combinaison des réseaux donnera plus de services hebdomadaires, des transit-times plus courts, une plus grande couverture portuaire, plus d'escales directes et moins de transbordements au bénéfice des clients des deux compagnies". Le groupe danois compte aussi sur une hausse des volumes traités par sa filiale de manutention portuaire APM Terminals et attend notamment un retour sur les investissements réalisés en Amérique latine, où l'armateur allemand est historiquement très actif.
Les deux entités ont déjà reçu les feux verts du département de la Justice des États-Unis (le 23 mars) et de la Commission européenne sous conditions (le 10 avril). AP Møller-Maersk espère boucler la transaction avant la fin de l'année 2017. Jusque-là, "Hamburg Süd et Maersk Line poursuivront leurs activités comme d'habitude, comme des sociétés distinctes et indépendantes".
Le numéro un mondial de la ligne régulière avait annoncé ses intentions le 1er décembre 2016 et l'accord de vente a été signé le 14 mars dernier avec Oetker Group, le propriétaire de l'armement hambourgeois. Le montant de la transaction est estimé à 3,7 milliards d'euros par l'acheteur et l'opération est encore soumise à l'approbation de plusieurs autorités de la concurrence.
Une identité conservée
Grâce à ce rachat, Maersk estime pouvoir réaliser des synergies opérationnelles de 350 à 400 millions de dollars annuels au cours des deux premières années suivant l'intégration de Hamburg Süd. Le groupe affirme que ce dernier conservera sa structure, son mode de gouvernance et sa marque propres. Il restera présent à Hambourg, où le futur acquéreur s'est engagé à louer son siège pour au moins cinq ans. "En gardant Hamburg Süd comme une entité à part entière, nous limiterons les risques et les coûts de la transaction et de l'intégration tout en tirant des synergies opérationnelles", a estimé Søren Skou, PDG de Maersk Line et d'AP Møller-Maersk.
D'après lui, "la combinaison des réseaux donnera plus de services hebdomadaires, des transit-times plus courts, une plus grande couverture portuaire, plus d'escales directes et moins de transbordements au bénéfice des clients des deux compagnies". Le groupe danois compte aussi sur une hausse des volumes traités par sa filiale de manutention portuaire APM Terminals et attend notamment un retour sur les investissements réalisés en Amérique latine, où l'armateur allemand est historiquement très actif.
Les deux entités ont déjà reçu les feux verts du département de la Justice des États-Unis (le 23 mars) et de la Commission européenne sous conditions (le 10 avril). AP Møller-Maersk espère boucler la transaction avant la fin de l'année 2017. Jusque-là, "Hamburg Süd et Maersk Line poursuivront leurs activités comme d'habitude, comme des sociétés distinctes et indépendantes".
Approbation sous conditions de l'UE
Le 10 avril, la Commission européenne a autorisé le rachat de Hamburg Süd par Maersk à condition pour l'armateur danois de retirer sa future filiale de cinq consortiums assurant des liaisons entre l'Europe du Nord et l'Amérique centrale/Caraïbes, l'Europe du Nord et la côte Ouest de l'Amérique du Sud, l'Europe du Nord et le Proche-Orient, la Méditerranée et la côte Ouest de l'Amérique du Sud et enfin la Méditerranée et la côte Est de l'Amérique du Sud.
"Sur ces liaisons, l'entité issue de la concentration serait soumise à une pression concurrentielle insuffisante après l'opération envisagée", selon Bruxelles, en créant de nouveaux liens entre Maersk et ces cinq alliances. Maersk a donc proposé de mettre fin à la participation de Hamburg Süd à Eurosal 1/SAWC, Eurosal 2/SAWC, EPIC 2, CCWM/MedAndes – aux côtés de CMA CGM – et Mesa – en partenariat avec MSC.
La Commission a examiné les effets du rachat sur la concurrence pour dix-sept liaisons commerciales reliant l'Europe à l'Amérique, à l'Asie, au Proche-Orient, à l'Afrique et à l'Australie-Nouvelle-Zélande.
Le 10 avril, la Commission européenne a autorisé le rachat de Hamburg Süd par Maersk à condition pour l'armateur danois de retirer sa future filiale de cinq consortiums assurant des liaisons entre l'Europe du Nord et l'Amérique centrale/Caraïbes, l'Europe du Nord et la côte Ouest de l'Amérique du Sud, l'Europe du Nord et le Proche-Orient, la Méditerranée et la côte Ouest de l'Amérique du Sud et enfin la Méditerranée et la côte Est de l'Amérique du Sud.
"Sur ces liaisons, l'entité issue de la concentration serait soumise à une pression concurrentielle insuffisante après l'opération envisagée", selon Bruxelles, en créant de nouveaux liens entre Maersk et ces cinq alliances. Maersk a donc proposé de mettre fin à la participation de Hamburg Süd à Eurosal 1/SAWC, Eurosal 2/SAWC, EPIC 2, CCWM/MedAndes – aux côtés de CMA CGM – et Mesa – en partenariat avec MSC.
La Commission a examiné les effets du rachat sur la concurrence pour dix-sept liaisons commerciales reliant l'Europe à l'Amérique, à l'Asie, au Proche-Orient, à l'Afrique et à l'Australie-Nouvelle-Zélande.