
Le gouvernement brésilien et les représentants du secteur portuaire ont passé un accord vendredi 22 février à la mi-journée pour suspendre les débrayages dans les ports du pays d'ici le 15 mars, période pendant laquelle seront négociés des changements au décret visant à libéraliser le secteur. Selon le ministre du Secrétariat spécial des ports, Leônidas Cristino, le gouvernement est ouvert à la négociation. "Nous n'avons pas l'intention de changer l'essence du texte, mais nous sommes ouverts à la négociation", a dit le ministre.
Des débrayages avaient commencé vendredi à 7 heures dans tous les ports brésiliens. "Nous protestons contre le décret 595, à l'examen au Parlement, qui privatise tous les ports brésiliens. Nous avons des représentants à Brasilia en pourparlers avec le gouvernement. Mardi 26 février il y a aura un nouveau débrayage", avait déclaré Paulo Pereira da Silva, alias "Paulinho", président de Force syndicale, qui regroupe quarante-cinq syndicats au début de la grève. D'après le président de Force syndicale, "la grève a été un succès. Notre difficulté était d'avoir un dialogue, aujourd'hui nous avons réussi". Le nouveau débrayage de six heures prévu mardi a été suspendu, selon lui. Dans le port de Santos (État de Sao Paulo), le plus grand d'Amérique latine, plus de 4.000 dockers ont cessé le travail et au moins 30.000 dans trente-deux ports du pays.
La "Medida Provisoria" 595 prévoit des changements dans les activités portuaires "rendant plus précaires les conditions de travail des dockers et cela mettra fin aux emplois du secteur", a assuré le président de Force syndicale. Ce décret propose l'ouverture du marché du travail à ceux qui ne sont pas inscrits dans l'Organe gestionnaire de main-d’œuvre (Ogmo), ce qui réduira les salaires, soulignent encore les syndicats.
Avec cette MP595 émise en décembre 2012 et l'annonce d'une série d'investissements de 28 milliards de dollars, le gouvernement brésilien cherche à améliorer la compétitivité de l'économie brésilienne en mettant fin aux entraves dans le secteur, comme les infrastructures vétustes et saturées et la bureaucratie qui ralentit les activités. Le président de Force Syndicale a précisé que le Brésil compte 34 ports publics avec 172 terminaux publics et 129 port mixtes (public/privé) qui emploient quelque 80.000 dockers. En 2012, plus de 104 millions de tonnes de marchandises sont passées par le port de Santos qui a accueilli 5.500 navires.
Des débrayages avaient commencé vendredi à 7 heures dans tous les ports brésiliens. "Nous protestons contre le décret 595, à l'examen au Parlement, qui privatise tous les ports brésiliens. Nous avons des représentants à Brasilia en pourparlers avec le gouvernement. Mardi 26 février il y a aura un nouveau débrayage", avait déclaré Paulo Pereira da Silva, alias "Paulinho", président de Force syndicale, qui regroupe quarante-cinq syndicats au début de la grève. D'après le président de Force syndicale, "la grève a été un succès. Notre difficulté était d'avoir un dialogue, aujourd'hui nous avons réussi". Le nouveau débrayage de six heures prévu mardi a été suspendu, selon lui. Dans le port de Santos (État de Sao Paulo), le plus grand d'Amérique latine, plus de 4.000 dockers ont cessé le travail et au moins 30.000 dans trente-deux ports du pays.
La "Medida Provisoria" 595 prévoit des changements dans les activités portuaires "rendant plus précaires les conditions de travail des dockers et cela mettra fin aux emplois du secteur", a assuré le président de Force syndicale. Ce décret propose l'ouverture du marché du travail à ceux qui ne sont pas inscrits dans l'Organe gestionnaire de main-d’œuvre (Ogmo), ce qui réduira les salaires, soulignent encore les syndicats.
Avec cette MP595 émise en décembre 2012 et l'annonce d'une série d'investissements de 28 milliards de dollars, le gouvernement brésilien cherche à améliorer la compétitivité de l'économie brésilienne en mettant fin aux entraves dans le secteur, comme les infrastructures vétustes et saturées et la bureaucratie qui ralentit les activités. Le président de Force Syndicale a précisé que le Brésil compte 34 ports publics avec 172 terminaux publics et 129 port mixtes (public/privé) qui emploient quelque 80.000 dockers. En 2012, plus de 104 millions de tonnes de marchandises sont passées par le port de Santos qui a accueilli 5.500 navires.