Les dossiers qui attendent Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire

De Notre-Dame-des-Landes à Fessenheim, en passant par le diesel, Nicolas Hulot, nommé mercredi 17 mai ministre de la Transition écologique et solidaire, trouvera de nombreux dossiers - souvent délicats - sur son bureau.
Le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire devra veiller à la mise en œuvre de la loi de transition énergétique, notamment de la réduction de 75 à 50 % de la part du nucléaire dans la production électrique à l'horizon 2025. Cette échéance est jugée difficile à respecter par de nombreux experts, alors que Nicolas Hulot est favorable à une sortie de l'atome depuis l'accident de Fukushima. La centrale de Fessenheim devrait fermer lors de la mise en service de l'EPR de Flamanville en 2019 mais cette fermeture est contestée par des élus du Grand Est et les syndicats d'EDF. Pour le reste du parc, Emmanuel Macron conditionne ses décisions à l'avis de l'Autorité de sûreté nucléaire sur la prolongation des réacteurs au-delà de quarante ans. Cet avis n'est pas attendu avant fin 2018.

Aucune nouvelle licence pour les hydrocarbures

Emmanuel Macron s'est aussi engagé à ne plus délivrer de nouveaux permis d'exploitation d'hydrocarbures. Quant aux énergies renouvelables, il s'est engagé à ce qu'elles atteignent 32 % de la consommation énergétique en 2030, notamment en encourageant l'investissement privé dans l'éolien et le photovoltaïque.
Côté transports, il s'agira de poursuivre, comme Emmanuel Macron s'y est engagé, le resserrement de la taxation entre l'essence et le gasoil (carburant classé cancérogène par l'OMS), ainsi que la disparition programmée des avantages consentis aux flottes de véhicules diesel. Les constructeurs, équipementiers, associations de défense des automobilistes et gestionnaires de flottes plaident pour des objectifs à long terme, donnant le temps de s'adapter.
Quant au dossier du transfert de l'aéroport nantais à une vingtaine de kilomètres plus au nord, à Notre-Dame-des-Landes, il est bloqué du fait d'une forte occupation sur le terrain et malgré le référendum de juin 2016 favorable au projet. Nicolas Hulot s'est dit opposé au nouvel aéroport. Emmanuel Macron s'est prononcé pour la nomination d'un médiateur auquel il donnera six mois pour produire une étude sur la possibilité d'agrandir l'aéroport actuel. Il a dit ne pas vouloir faire évacuer la zone par la force.

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