De nouveaux coups ont été portés récemment contre les exportations de déchets automobile dangereux, principalement vers l'Afrique, un domaine autrefois négligé, a-t-on appris vendredi 4 septembre auprès des douanes françaises.
La lutte contre ces exportations illicites, objets de trafic et de pollution dans les pays d'accueil, concerne toutes sortes de pièces automobiles, principalement les batteries non dépolluées qui contiennent un acide dangereux ou des moteurs contenant toujours des huiles usagées. "Il y avait une tolérance qui n'existe plus pour ce genre de délit, on regarde beaucoup plus désormais ce qui sort de notre territoire et pas seulement ce qui rentre", a expliqué Olivier Fouque, chef adjoint du service national de douane judiciaire (SNDJ).