
Nicolas Gambini, directeur général et cofondateur de Notilo Plus, et Matthieu Somekh, directeur général de Zebox © Érick Demangeon
Animée par Notilo Plus et l’incubateur de start-up marseillais Zebox, la session du Bpifrance Inno Génération consacrée aux innovations sous-marines a valorisé le potentiel des drones et de l’intelligence artificielle dans les applications maritimes professionnelles. Dans le cadre d’un contrat de coopération avec CMA CGM qui est entrée à son capital lors sa dernière levée de fonds, Notilo Plus développe en effet un drone sous-marin autonome voué à inspecter les coques de navires.

Drone sous-marin autonome développé par Notilo Plus pour l’inspection des coques de navires © Érick Demangeon
"Ces visites techniques supposent aujourd’hui d’immobiliser les navires et sont très coûteuses. Notre solution permet d’accéder à des informations immédiatement exploitables sur l’état des coques", explique Nicolas Gambini, directeur général et cofondateur de Notilo Plus en 2016. Avec ces informations et la possibilité d’inspecter plus fréquemment ses coques à un coût compétitif, CMA CGM espère optimiser leur entretien synonyme de gains hydrodynamiques, de baisse de la consommation de carburant et donc des émissions polluantes liées.
Applications multiples
Les bénéfices attendus s’étendent à la sécurité et à la sûreté voire à lutter contre les trafics illicites. "Pour atteindre ces résultats, notre technologie étanche qui intègre la vidéo relève plusieurs défis comme la pression ou la géolocalisation sous-marine obtenue par croisement des données en provenance de plusieurs capteurs, le machine learning et des algorithmes d’intelligence artificielle". De quelques kilos et d’une autonomie de plusieurs heures extensible selon la puissance des batteries utilisées, le drone pourra intervenir jusqu’à 100 mètres de profondeur dans le courant de l’année 2020.
Applications multiples
Les bénéfices attendus s’étendent à la sécurité et à la sûreté voire à lutter contre les trafics illicites. "Pour atteindre ces résultats, notre technologie étanche qui intègre la vidéo relève plusieurs défis comme la pression ou la géolocalisation sous-marine obtenue par croisement des données en provenance de plusieurs capteurs, le machine learning et des algorithmes d’intelligence artificielle". De quelques kilos et d’une autonomie de plusieurs heures extensible selon la puissance des batteries utilisées, le drone pourra intervenir jusqu’à 100 mètres de profondeur dans le courant de l’année 2020.
"Une exploitation opérationnelle dès l’année prochaine"
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"Grâce à la possibilité de l’équiper de différents capteurs et à sa plateforme technologique modulaire, cette solution s’adapte à de multiples cas d’usage", souligne Nicolas Gambini. Au-delà des coques de navires, le drone pourra intervenir dans l’inspection des ouvrages d’art et infrastructures sous-marines, en amont des dragages ou contribuer aux recherches sur la biodiversité marine. L’incubateur Zebox fondé à l’initiative de Rodolphe Saadé, président-directeur général de CMA CGM, est susceptible de faciliter l’ouverture vers ces cas d’usage et la mise en relation avec les entreprises susceptibles d’être intéressées.