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L'Association internationale des transporteurs aériens (Iata) a révisé une nouvelle fois à la hausse ses prévisions de profits pour 2012. Désormais, la fédération estime que les compagnies aériennes devraient réaliser au niveau mondial des bénéfices de 6,7 milliards de dollars cette année (5,15 milliards d'euros), contre 4,1 milliards prévus le 1er octobre dernier. Ce chiffre était déjà un réajustement par rapport aux prévisions de juin 2012.
Cette amélioration s'expliquerait principalement par les efforts de restructuration du secteur du transport aérien, alors que l'environnement économique est resté déprimé.
Fret : les émergents préfèrent le maritime
Pour l'Iata, l'ensemble du secteur "reste cependant faible". Même si les prévisions de bénéfices pour 2012 sont à la hausse, ce montant "est en baisse par rapport aux 8,8 milliards de bénéfices réalisés en 2011". L'organisme souligne que la marge nette de 1 % escomptée en 2012 est bien en deçà des 7 % à 8 % nécessaires pour couvrir les besoins en capitaux du secteur.
Car si le trafic passager a bien résisté, avec une croissance de 5,3 % attendue sur l'ensemble de l'année 2012, l'activité fret s'est contractée de 2 %. "Même si le commerce mondial progresse toujours, la nature de cette croissance, concentrée sur les marchés émergents, a favorisé le transport maritime au détriment de l'aérien", explique le syndicat professionnel.
L'Iata relève encore que les alliances entre compagnies aériennes et les joint-ventures annoncées ces derniers mois, ont permis de réaliser des économies d'échelle, tout en présentant une meilleure offre aux clients. Par région, les compagnies aériennes américaines devraient finir l'année avec des bénéfices nets cumulés de 2,4 milliards de dollars, contre 1,7 milliard de dollars réalisés en 2011. Les européennes devraient terminer à l'équilibre, ce qui est moins bien que les 400 millions de dollars de 2011 mais mieux que le déficit de 1,2 milliard prévu en octobre 2012.
Cette amélioration s'expliquerait principalement par les efforts de restructuration du secteur du transport aérien, alors que l'environnement économique est resté déprimé.
Fret : les émergents préfèrent le maritime
Pour l'Iata, l'ensemble du secteur "reste cependant faible". Même si les prévisions de bénéfices pour 2012 sont à la hausse, ce montant "est en baisse par rapport aux 8,8 milliards de bénéfices réalisés en 2011". L'organisme souligne que la marge nette de 1 % escomptée en 2012 est bien en deçà des 7 % à 8 % nécessaires pour couvrir les besoins en capitaux du secteur.
Car si le trafic passager a bien résisté, avec une croissance de 5,3 % attendue sur l'ensemble de l'année 2012, l'activité fret s'est contractée de 2 %. "Même si le commerce mondial progresse toujours, la nature de cette croissance, concentrée sur les marchés émergents, a favorisé le transport maritime au détriment de l'aérien", explique le syndicat professionnel.
L'Iata relève encore que les alliances entre compagnies aériennes et les joint-ventures annoncées ces derniers mois, ont permis de réaliser des économies d'échelle, tout en présentant une meilleure offre aux clients. Par région, les compagnies aériennes américaines devraient finir l'année avec des bénéfices nets cumulés de 2,4 milliards de dollars, contre 1,7 milliard de dollars réalisés en 2011. Les européennes devraient terminer à l'équilibre, ce qui est moins bien que les 400 millions de dollars de 2011 mais mieux que le déficit de 1,2 milliard prévu en octobre 2012.
"Sur l'ensemble de l'année, l'activité fret s'est contractée de 2 %"
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Les compagnies d'Asie et du Pacifique devraient réaliser des bénéfices nets de 3 milliards de dollars en 2012, soit 700 millions de plus que ce qui était prévu en octobre, tout en restant "sous la pression d'un marché du fret faible et d'une croissance chinoise ralentie". Les compagnies de cette région affichent cependant la plus forte chute des résultats financiers en 2012, car en 2011, elles avaient réalisé des bénéfices de 5,4 milliards de dollars, note l'Iata. Les compagnies du Moyen-Orient devraient réaliser des bénéfices de 800 millions de dollars en 2012, soit 100 millions de plus que ce qui était prévu en octobre. Elles avaient réalisé des profits de 1 milliard de dollar en 2011.
S'agissant des compagnies d'Amérique latine, les prévisions restent inchangées à 400 millions de dollars, en hausse par rapport aux 300 millions de dollars de bénéfices de 2011. Enfin, les compagnies africaines devraient atteindre leur point d'équilibre en 2012, comme en 2011.
Léger mieux attendu en 2013
Pour 2013, l'Iata a aussi réajusté à la hausse ses prévisions. Son directeur général, Tony Tyler, attend des profits de 8,4 milliards de dollars au lieu de 7,5 milliards et une marge bénéficiaire de 1,3 % mais annonce "une autre année difficile pour le secteur". L'Iata prévoit pour l'an prochain un trafic passagers en hausse de 4,5 % et une demande en fret en progrès de 1,4 %, "pas assez pour rattraper le déclin de 2012". Ce décalage avec l'évolution du passage fera encore baisser les taux de remplissage du cargo. Enfin, l'organisation s'attend à une légère baisse du prix du baril de pétrole, stabilisé autour de 104 dollars.