
© ÉRIC HOURI
"Nous ne pourrions admettre que l’État et la SNCF, actionnaire unique de SeaFrance, n’assument leur responsabilité, en raison du poids économique et social de l’entreprise, de la situation de l’emploi du littoral et de l’ensemble de la région", écrivent ces sept élus, dont le président de la Région, Daniel Percheron, et la sénatrice-maire de Calais, Natacha Bouchart. Ils rappellent que le tribunal de commerce de Paris doit rendre le 16 novembre sa décision sur l'avenir de la compagnie transmanche (ferries entre Calais et Douvres), qui emploie 880 CDI et jusqu'à 220 CDD selon les saisons. Deux offres de reprise ont été présentées, l'une associant Louis Dreyfus Armateurs (LDA) au groupe de ferries danois DFDS, l'autre étant un projet de Scop (Société coopérative et participative) de la CFDT, syndicat majoritaire de l'entreprise.
"Sans préjuger de la viabilité de l’un ou l’autre de ces projets, avant ou après liquidation judiciaire, il nous paraît indispensable que l’État, au plus haut niveau, étudie et apporte tous les moyens mis à sa disposition pour sauver l’emploi et l’activité de cette entreprise", estiment les signataires. "À ce jour, nous ne disposons d’aucune information sur les interventions que pourrait faire l’État en ce sens", déplorent-ils, rappelant qu'il est intervenu "à plusieurs reprises dans d’autres dossiers industriels" par le biais du Fonds stratégique d'investissement, la Caisse des dépôts "ou encore le système bancaire traditionnel". La Commission européenne avait rejeté le 24 octobre un projet de recapitalisation présenté par la SNCF, jugeant qu'il était contraire aux règles de la concurrence. Un recours est à l'étude. Les autres signataires de cette lettre sont les présidents du Nord, Patrick Kanner, et du Pas-de-Calais, Dominique Dupilet, le sénateur-maire de Dunkerque, Michel Delebarre, et les députés-maires de Boulogne-sur-Mer, Frédéric Cuvillier, et du Touquet, Daniel Fasquelle.
"Sans préjuger de la viabilité de l’un ou l’autre de ces projets, avant ou après liquidation judiciaire, il nous paraît indispensable que l’État, au plus haut niveau, étudie et apporte tous les moyens mis à sa disposition pour sauver l’emploi et l’activité de cette entreprise", estiment les signataires. "À ce jour, nous ne disposons d’aucune information sur les interventions que pourrait faire l’État en ce sens", déplorent-ils, rappelant qu'il est intervenu "à plusieurs reprises dans d’autres dossiers industriels" par le biais du Fonds stratégique d'investissement, la Caisse des dépôts "ou encore le système bancaire traditionnel". La Commission européenne avait rejeté le 24 octobre un projet de recapitalisation présenté par la SNCF, jugeant qu'il était contraire aux règles de la concurrence. Un recours est à l'étude. Les autres signataires de cette lettre sont les présidents du Nord, Patrick Kanner, et du Pas-de-Calais, Dominique Dupilet, le sénateur-maire de Dunkerque, Michel Delebarre, et les députés-maires de Boulogne-sur-Mer, Frédéric Cuvillier, et du Touquet, Daniel Fasquelle.