Les sociétés "Manpower, Adecco, Randstad, Crit et Start People se sont engagées à ne plus envoyer d'intérimaires en mission sur le site de FedEx Roissy-CDG" depuis lundi, a indiqué la CGT Intérim mardi 31 mars. Le syndicat majoritaire dénonce "des manquements graves de mesure de prévention et de protection de la part de FedEx" qui serait un "cluster de contamination".
"On suppose que la contamination des salariés de FedEx s'est faite lors d'un voyage en Italie organisé par le comité d'entreprise. Ces salariés étaient en contact avec des intérimaires", explique Marie-Odile Bonnet de la CGT Manpower. Le syndicat avait annoncé il y a une semaine le décès d'un intérimaire en mission au hub FedEx de Roissy.
FedEx a indiqué que, "juste après l'accident, tous les salariés qui pouvaient avoir été en contact avec cette personne ont été priés de se mettre en relation avec un médecin et de rester à leur domicile, et la zone de travail ainsi que les équipements concernés ont été désinfectés".
L'entreprise spécialisée dans le transport international de fret assure appliquer les mesures de sécurité préconisées par le gouvernement français comme "la mise à disposition de gels hydroalcooliques, de masques, le rappel des mesures de distanciation sociale, la désinfection fréquente des sites".
"Les intérimaires ne portent pas de masques"
Des mesures que contestent les syndicats : "Les intérimaires ne portent pas de masques, ils sont regroupés à plusieurs devant des tourniquets sans distance de sécurité", assure la CGT Manpower. En attendant que les conditions de travail soient réunies, la CGT Intérim réclame "le maintien des salaires à 100 % pour tous les salariés intérimaires ayant été en mission".
Après les décès du Covid-19 d'une salariée de Carrefour à Saint-Denis et d'un intérimaire de Manpower, et le cas confirmé d'un employé d'Amazon à Saran près d'Orléans, les syndicats ont réclamé de meilleures protections.
La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a de son côté rappelé dimanche que les employeurs étaient "responsables" de "mettre en place les protections" nécessaires pour leurs salariés contre le coronavirus, citant les exemples des chauffeurs routiers ou d'Amazon.
"On suppose que la contamination des salariés de FedEx s'est faite lors d'un voyage en Italie organisé par le comité d'entreprise. Ces salariés étaient en contact avec des intérimaires", explique Marie-Odile Bonnet de la CGT Manpower. Le syndicat avait annoncé il y a une semaine le décès d'un intérimaire en mission au hub FedEx de Roissy.
FedEx a indiqué que, "juste après l'accident, tous les salariés qui pouvaient avoir été en contact avec cette personne ont été priés de se mettre en relation avec un médecin et de rester à leur domicile, et la zone de travail ainsi que les équipements concernés ont été désinfectés".
L'entreprise spécialisée dans le transport international de fret assure appliquer les mesures de sécurité préconisées par le gouvernement français comme "la mise à disposition de gels hydroalcooliques, de masques, le rappel des mesures de distanciation sociale, la désinfection fréquente des sites".
"Les intérimaires ne portent pas de masques"
Des mesures que contestent les syndicats : "Les intérimaires ne portent pas de masques, ils sont regroupés à plusieurs devant des tourniquets sans distance de sécurité", assure la CGT Manpower. En attendant que les conditions de travail soient réunies, la CGT Intérim réclame "le maintien des salaires à 100 % pour tous les salariés intérimaires ayant été en mission".
Après les décès du Covid-19 d'une salariée de Carrefour à Saint-Denis et d'un intérimaire de Manpower, et le cas confirmé d'un employé d'Amazon à Saran près d'Orléans, les syndicats ont réclamé de meilleures protections.
La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a de son côté rappelé dimanche que les employeurs étaient "responsables" de "mettre en place les protections" nécessaires pour leurs salariés contre le coronavirus, citant les exemples des chauffeurs routiers ou d'Amazon.
La CGT va déposer une plainte visant Amazon
La CGT va déposer une plainte contre X pour "mise en danger de la vie d'autrui", après que la direction d'Amazon a refusé aux salariés du site de Lauwin-Planque (Nord) d'exercer leur droit de retrait face aux risques liés au Covid-19, a annoncé le syndicat. Le 18 mars, au moins 200 salariés de cet entrepôt logistique situé près de Douai avaient fait valoir ce droit, estimant ne pas pouvoir respecter les règles de sécurité sanitaire face à l'épidémie de coronavirus et être ainsi exposés à un "danger grave et imminent".
La CGT Commerce a également annoncé avoir déposé plainte mardi contre Carrefour au tribunal judiciaire de Bobigny et contre la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, devant la Cour de justice de la République, estimant que les salariés de la distribution manquaient de protection.
La CGT va déposer une plainte contre X pour "mise en danger de la vie d'autrui", après que la direction d'Amazon a refusé aux salariés du site de Lauwin-Planque (Nord) d'exercer leur droit de retrait face aux risques liés au Covid-19, a annoncé le syndicat. Le 18 mars, au moins 200 salariés de cet entrepôt logistique situé près de Douai avaient fait valoir ce droit, estimant ne pas pouvoir respecter les règles de sécurité sanitaire face à l'épidémie de coronavirus et être ainsi exposés à un "danger grave et imminent".
La CGT Commerce a également annoncé avoir déposé plainte mardi contre Carrefour au tribunal judiciaire de Bobigny et contre la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, devant la Cour de justice de la République, estimant que les salariés de la distribution manquaient de protection.