Les députés européens ont appelé jeudi la Commission européenne à lutter contre la "concurrence déloyale" de la Chine dans le domaine de l'industrie ferroviaire, disant leur inquiétude face à l'augmentation rapide des importations à bas prix dans ce secteur.
La Parlement européen s'est saisi de la question du dumping de pays étranger dans l'industrie de l'équipement ferroviaire. "Les concurrents des pays tiers, en particulier la Chine, mènent une politique rapide et agressive d'expansion en Europe et dans d'autres régions du monde et bénéficient souvent pour ce faire d'un fort soutien politique et financier de leur pays d'origine", soulignent les députés dans une résolution.
Pas comme l'acier
"Ces pratiques peuvent constituer une concurrence déloyale qui met en danger des emplois en Europe", ajoutent-ils, rappelant que le secteur ferroviaire génère plus de 1 million d'emplois directs et 1,2 million d'emplois indirects dans l'UE.
Le texte demande à la Commission européenne d’œuvrer pour que la stratégie commerciale de l'UE garantisse le respect du principe de réciprocité dans ce secteur, en particulier dans les échanges avec le Japon, la Chine et les États Unis.
Les eurodéputés souhaitent notamment que les futurs accords commerciaux, comme le traité de libre-échange transatlantique, "améliorent sensiblement l'accès au marché pour le secteur de l'équipement ferroviaire, en particulier en ce qui concerne les marchés publics".
Pour le rapporteur du texte, l'eurodéputée socialiste allemande Martina Werner, il s'agit d'"éviter que l'industrie ferroviaire devienne une deuxième sidérurgie", plongée dans une "crise existentielle" par le dumping chinois.
Pas comme l'acier
"Ces pratiques peuvent constituer une concurrence déloyale qui met en danger des emplois en Europe", ajoutent-ils, rappelant que le secteur ferroviaire génère plus de 1 million d'emplois directs et 1,2 million d'emplois indirects dans l'UE.
Le texte demande à la Commission européenne d’œuvrer pour que la stratégie commerciale de l'UE garantisse le respect du principe de réciprocité dans ce secteur, en particulier dans les échanges avec le Japon, la Chine et les États Unis.
Les eurodéputés souhaitent notamment que les futurs accords commerciaux, comme le traité de libre-échange transatlantique, "améliorent sensiblement l'accès au marché pour le secteur de l'équipement ferroviaire, en particulier en ce qui concerne les marchés publics".
Pour le rapporteur du texte, l'eurodéputée socialiste allemande Martina Werner, il s'agit d'"éviter que l'industrie ferroviaire devienne une deuxième sidérurgie", plongée dans une "crise existentielle" par le dumping chinois.
