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Les car-ferries ne sont désormais plus soumis à l'obligation d'emprunter le dispositif de séparation du trafic (DST), au large de l'île d'Ouessant (Finistère), qui leur faisait effectuer un détour par les eaux internationales. "On avait une demande d'un certain nombre d'acteurs, en particulier Brittany Ferries, qui souhaitait pouvoir emprunter ces chenaux intérieurs de manière à raccourcir leur trajet et faire des économies", a déclaré le préfet maritime de l'Atlantique, l'amiral Anne-François de Saint-Salvy. La distance à parcourir en moins est en moyenne d'une trentaine de milles nautiques (55 km) et le gain de temps entre 1 h 30 et 2 heures, ce qui représente "moins de pollution" et plusieurs tonnes de fuel économisées, a souligné le préfet maritime. Un nouvel arrêté de la préfecture maritime autorise les bateaux à passagers de moins de 220 m à circuler dans les chenaux bretons sous réserve de formation des capitaines, de conditions météo et de vitesse limitée à 15 nœuds (27 km/h), a souligné l'amiral de Saint-Salvy.
Le DST avait été mis en place en 1977 pour les navires transportant des cargaisons dangereuses (chimiquiers, pétroliers, etc.), quelques mois avant la marée noire de l'«Amoco cadiz» (1978). En 1993, un arrêté de la préfecture maritime avait interdit toute circulation maritime le long de la côte finistérienne, y compris pour les navires de transport de passagers. Brittany ferries organise jusqu'à sept allers-retours par semaine entre la Grande-Bretagne, l'Ouest de la France et l'Espagne.
Le DST avait été mis en place en 1977 pour les navires transportant des cargaisons dangereuses (chimiquiers, pétroliers, etc.), quelques mois avant la marée noire de l'«Amoco cadiz» (1978). En 1993, un arrêté de la préfecture maritime avait interdit toute circulation maritime le long de la côte finistérienne, y compris pour les navires de transport de passagers. Brittany ferries organise jusqu'à sept allers-retours par semaine entre la Grande-Bretagne, l'Ouest de la France et l'Espagne.