
© Eurocarex
La notion de développement durable englobe le report modal du camion vers le rail, de l’avion vers le rail, objet d’Eurocarex. "Le projet Carex concerne un mode de transport innovant et unique. Il est une réponse aux coûts énergétiques croissants. Il participe à la réduction des gaz à effet de serre. Il contribuera à créer une future attractivité pour les entreprises situées autour des railports", énumère le dynamique patron lyonnais du groupe Dimotrans et président de Lyon Carex qui aspire à une concrétisation la plus rapide possible de ce nouveau moyen de transport pour au moins une première mise en service à l’horizon-2017-2020.
Un budget de 170 millions d’euros
L’opération test, réussie, entre Lyon-Paris et Londres en mars 2012 a bien montré la faisabilité du projet. "Il s’agissait d’une opération marketing. Il faut passer à une réalisation opérationnelle", s’impatiente Salvatore Alaimo qui demande un ferme engagement de la puissance publique. "Il faut que les fonds promis arrivent. Il faut une gouvernance européenne pour que le projet reste bien unifié. J’ai peur que chaque pays conserve une gestion trop nationale du projet. Entre Français, Anglais, Belges, Hollandais, il faut un chef de file. Le meilleur". D’aucuns en effet relèvent qu’il manque "un plan stratégique au niveau européen sur la poursuite du projet". Des réunions organisées dans les diverses villes concernées, il ressort pourtant que tous les intervenants considèrent toujours le projet comme un atout stratégique mais à réaliser à "un rythme réaliste". L’ancien gouvernement français avait inscrit une ligne budgétaire de 170 millions d’euros au titre de l’engagement national ferroviaire mais aujourd’hui, même si le nouveau gouvernement dit soutenir toujours le projet, l’attribution de ces fonds poserait problème du fait de l’état lamentable des finances publiques, d’où l’intérêt de développer un service plus "light" et à moindre coût tant pour le matériel que pour les railports.
Un budget de 170 millions d’euros
L’opération test, réussie, entre Lyon-Paris et Londres en mars 2012 a bien montré la faisabilité du projet. "Il s’agissait d’une opération marketing. Il faut passer à une réalisation opérationnelle", s’impatiente Salvatore Alaimo qui demande un ferme engagement de la puissance publique. "Il faut que les fonds promis arrivent. Il faut une gouvernance européenne pour que le projet reste bien unifié. J’ai peur que chaque pays conserve une gestion trop nationale du projet. Entre Français, Anglais, Belges, Hollandais, il faut un chef de file. Le meilleur". D’aucuns en effet relèvent qu’il manque "un plan stratégique au niveau européen sur la poursuite du projet". Des réunions organisées dans les diverses villes concernées, il ressort pourtant que tous les intervenants considèrent toujours le projet comme un atout stratégique mais à réaliser à "un rythme réaliste". L’ancien gouvernement français avait inscrit une ligne budgétaire de 170 millions d’euros au titre de l’engagement national ferroviaire mais aujourd’hui, même si le nouveau gouvernement dit soutenir toujours le projet, l’attribution de ces fonds poserait problème du fait de l’état lamentable des finances publiques, d’où l’intérêt de développer un service plus "light" et à moindre coût tant pour le matériel que pour les railports.
"Il manque un plan stratégique au niveau européen"
Le 12 juin, à Paris-Roissy, va se tenir l’assemblée générale statutaire avec tous les présidents des railports et les techniciens impliqués dans le dossier. Il sera question de l’étude de faisabilité de réemploi de rames TGV existantes pour réduire les coûts. La SNCF a été sollicitée. Deux aspects seront abordés : la mise en adéquation des motrices avec les différents réseaux à parcourir et la mise en adéquation des voitures avec leur transformation en wagons. "L’étude des coûts de handling est conduite par Lyon", observe Marie-Christine Bernier, responsable du développement de l’intermodalité Aéroports de Lyon et chef de projet Lyon Carex. "L’étude du railport est menée par Liège qui a obtenu des financements européens et Amsterdam pilote l’analyse stratégique et proposera divers scénarios pour Eurocarex dans une optique low-cost", complète-t-elle. Bien évidemment, la réunion concernera la recherche des financements.