À un rythme de croissance annuelle de 25 % dans le monde, le chiffre d’affaires du e-commerce international passera de 300 à 900 milliards de dollars entre 2015 et 2020. Deux fois plus rapide que celle des ventes en ligne domestiques, la progression de ce segment aiguise les appétits et notamment celui de DHL Express qui revendique une part de marché dans le colis de 34 % dans le monde, 41 % en Europe et de 35 % en France.
Ce développement s’accompagne d’une autre tendance lourde : l’augmentation des livraisons BtoC. D’une sur trois aujourd’hui en France, elles représenteront une livraison sur deux d’ici cinq ans, selon Michel Akavi, président de DHL Express France.
Renforcement du réseau
Pour les flux e-commerce transfrontaliers, l’expressiste du groupe DHL Deutsche Post cible en particulier les achats de plus de 200 dollars. En valeur, 60 % de ces envois ont pour points de départ le Royaume-Uni, les États-Unis et la Chine, et progressent depuis l’Italie, l’Espagne, la France, l’Allemagne en Europe, Singapour, Hong Kong et l’Inde en Asie. Leur destination est plus fragmentée. Le Royaume-Uni, les États-Unis et la Chine y pèsent 30 % suivis de pays en forte croissance tels que l’Australie, la France et le Canada.
Ces évolutions guident la stratégie de DHL Express à travers le monde où l’expressiste fournit des services Premium avec des délais de trois jours et moins. En Europe, il a dévoilé en octobre dernier son projet d’extension de 40.000 m2 sur son principal centre à Leipzig pour 230 millions d’euros, et occupera un nouveau hub à Bruxelles cet été. En France, un plan d’investissement de 200 millions d’euros d’ici 2020 est engagé. Il comprend le renforcement de ses installations à Marseille-Provence (achevé), de nouvelles capacités à Roissy-CDG et un nouveau centre de tri à Lyon-Saint-Exupéry.
Renforcement du réseau
Pour les flux e-commerce transfrontaliers, l’expressiste du groupe DHL Deutsche Post cible en particulier les achats de plus de 200 dollars. En valeur, 60 % de ces envois ont pour points de départ le Royaume-Uni, les États-Unis et la Chine, et progressent depuis l’Italie, l’Espagne, la France, l’Allemagne en Europe, Singapour, Hong Kong et l’Inde en Asie. Leur destination est plus fragmentée. Le Royaume-Uni, les États-Unis et la Chine y pèsent 30 % suivis de pays en forte croissance tels que l’Australie, la France et le Canada.
Ces évolutions guident la stratégie de DHL Express à travers le monde où l’expressiste fournit des services Premium avec des délais de trois jours et moins. En Europe, il a dévoilé en octobre dernier son projet d’extension de 40.000 m2 sur son principal centre à Leipzig pour 230 millions d’euros, et occupera un nouveau hub à Bruxelles cet été. En France, un plan d’investissement de 200 millions d’euros d’ici 2020 est engagé. Il comprend le renforcement de ses installations à Marseille-Provence (achevé), de nouvelles capacités à Roissy-CDG et un nouveau centre de tri à Lyon-Saint-Exupéry.
"Le chiffre d’affaires du e-commerce international passera de 300 à 900 milliards de dollars entre 2015 et 2020"
Le dernier investissement national en date concerne deux nouveaux sites dans les Pays de la Loire, à Chemillé et à Saint-Aignan-de-Grand-Lieu, pour un million d’euros.
Solutions "dernier kilomètre"
Pour répondre à la croissance des flux BtoC, DHL Express multiple ses offres de livraison comme en France. Pour limiter les échecs, la prise de rendez-vous quel que soit le lieu de livraison est privilégiée. En Île-de-France, Lyon, Bordeaux et Lille, l’entreprise s’appuie en outre sur une plateforme de mise en relation entre particuliers mutualisant leurs trajets quotidiens avec la livraison de colis. Testée également à Paris, la livraison à pied ou en vélo de 18 heures à minuit. Actionnaire à hauteur de 27,5 % de Relais Colis via sa maison mère, DHL Express France compte aussi un réseau de 4.700 points relais, et développe son offre "Consigne". D’une vingtaine, leur nombre passera à cinquante d’ici la fin de l’année et à 250 fin 2018.