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"Je ne crois pas que l'on puisse conclure de l'accident de «Costa Concordia» que les grands navires sont plus sûrs ou moins sûrs que les petits navires", a-t-il déclaré en revenant sur l'accident du paquebot en Italie en janvier, et alors qu'un autre navire, le «Costa Allegra», en panne de moteur, a abordé jeudi 1er mars les Seychelles, tracté par un thonier. "D'abord il faudra savoir exactement ce qu'il s'est passé, mais ce n'est pas forcément une question de taille du navire qui pose problème", a estimé M. Castaing, qui a pris ses fonctions le 30 janvier à la tête des chantiers. "La meilleure preuve, c'est que pour les passagers du «Costa Concordia», à part malheureusement un certain nombre de personnes décédées, 4.000 personnes ont été évacuées", a-t-il souligné. Interrogé sur le fait que la proximité des côtes avait pu faciliter cette évacuation, M. Castaing a estimé que "ça ne veut pas dire que ça se serait passé plus mal au large, ça se serait peut-être même mieux passé, là il faut que l'on ait les conclusions de l'enquête". "Dans ce genre d'accident, s'il apparaît immédiatement une cause qu'il faut traiter, l'avis est donné à l'ensemble des chantiers immédiatement : il n'y a pas encore eu ça aujourd'hui pour le «Costa Concordia». Ça prouve qu'il n'y a pas de problème majeur autour de la conception qui apparaisse de manière évidente dans cet accident", a-t-il estimé.