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Lundi 23 janvier, les élus du Comité d'entreprise de SeaFrance se sont prononcés contre le plan social proposé par la SNCF, maison-mère de la société. En conséquence, un minimum de 300 lettres de licenciement devaient être adressées dès lundi aux salariés de la compagnie transmanche qui n'ont pas manifesté leur volonté d'être reclassés au sein de la SNCF, selon une source proche du dossier. Le vote s'est fait à l'unanimité des élus du CE "parce que les engagements du gouvernement et de la SNCF n'ont pas été respectés. Nous, ce qu'on souhaite, c'est que le PSE soit renégocié et discuté correctement", a déclaré Éric Vercoutre, secrétaire général du comité d'entreprise et leader de la CFDT Maritime Nord. "Ils menaçaient de ne pas payer les 850 salariés à la fin du mois si on ne votait pas aujourd'hui", a affirmé le représentant syndical. Selon lui, la SNCF a fait "des propositions de reclassement samedi après-midi aux employés", auxquelles ils devaient "répondre avant 13 heures lundi".
200 salariés postulants à la SNCF
Dimanche 22 janvier, un porte-parole de la SNCF avait annoncé qu'environ 200 des 872 salariés que comptait SeaFrance lors de sa liquidation, le 9 janvier, avaient manifesté leur intérêt pour les postes proposés. La compagnie ferroviaire a indiqué avoir proposé 720 postes dans le cadre de la procédure de reclassement, précisant que certains étaient visés par plusieurs salariés. Parmi les employés restants, 150 sont considérés comme protégés (titulaires d'un mandat syndical par exemple) et bénéficient d'une procédure de licenciement spécifique, plus longue, et 150 autres sont maintenus à leur poste dans le cadre de la procédure de liquidation, selon une source proche du dossier.
La SNCF a confirmé son engagement sur "le financement du Plan de sauvegarde de l'emploi", un financement qui permet d'assurer le versement d'indemnités à un niveau équivalent à celui perçu par les bénéficiaires d'un précédent plan en octobre 2010. "L'ensemble des indemnités prévues au PSE ajoutées aux indemnités supplémentaires conduit à un total par salarié allant de 35.000 euros bruts pour les salariés avec un an d'ancienneté à plus de 75.000 euros bruts pour ceux bénéficiant d'une ancienneté supérieure à cinq ans", a-t-elle précisé.
De leur côté, l'armateur LD Lines et son partenaire danois DFDS espèrent toujours reprendre rapidement le trafic de SeaFrance entre les ports de Calais et de Douvres en embauchant environ 300 personnes, en priorité dans les rangs de la compagnie liquidée.
200 salariés postulants à la SNCF
Dimanche 22 janvier, un porte-parole de la SNCF avait annoncé qu'environ 200 des 872 salariés que comptait SeaFrance lors de sa liquidation, le 9 janvier, avaient manifesté leur intérêt pour les postes proposés. La compagnie ferroviaire a indiqué avoir proposé 720 postes dans le cadre de la procédure de reclassement, précisant que certains étaient visés par plusieurs salariés. Parmi les employés restants, 150 sont considérés comme protégés (titulaires d'un mandat syndical par exemple) et bénéficient d'une procédure de licenciement spécifique, plus longue, et 150 autres sont maintenus à leur poste dans le cadre de la procédure de liquidation, selon une source proche du dossier.
La SNCF a confirmé son engagement sur "le financement du Plan de sauvegarde de l'emploi", un financement qui permet d'assurer le versement d'indemnités à un niveau équivalent à celui perçu par les bénéficiaires d'un précédent plan en octobre 2010. "L'ensemble des indemnités prévues au PSE ajoutées aux indemnités supplémentaires conduit à un total par salarié allant de 35.000 euros bruts pour les salariés avec un an d'ancienneté à plus de 75.000 euros bruts pour ceux bénéficiant d'une ancienneté supérieure à cinq ans", a-t-elle précisé.
De leur côté, l'armateur LD Lines et son partenaire danois DFDS espèrent toujours reprendre rapidement le trafic de SeaFrance entre les ports de Calais et de Douvres en embauchant environ 300 personnes, en priorité dans les rangs de la compagnie liquidée.