Gecas, ILFC ou encore Indigo Partners, qui vient de passer une commande historique auprès d'Airbus : les loueurs d'avion restent peu connus du grand public mais sont devenus des acteurs incontournables du transport aérien.
Une multitude d'acteurs, dont quelques géants, proposent aujourd'hui aux compagnies aériennes de louer leurs appareils. "Ce sont des gens qui font de la gestion d'actifs, l'avion étant un actif comme un autre", décrit Didier Brechemier, expert en transport aérien au cabinet de conseil Roland Berger. Ces sociétés peuvent être des filiales de grands groupes industriels ou financiers. Elles peuvent également fonctionner comme des fonds, en levant des sommes auprès d'investisseurs.
Le risque pour les spécialistes de la location, qui achètent des avions en nombre important, comme le montre la commande historique de 430 moyen-courriers passée mercredi 15 novembre à Airbus par Indigo Partners pour 49,5 milliards de dollars, est relativement faible.
"Compte tenu de la croissance du secteur aérien dans le monde, ils sont sûrs de pouvoir louer et relouer les avions", indique Paul Chiambaretto, professeur de marketing et stratégie à Montpellier Business School et spécialiste du transport aérien. "Comme ils ont une capacité à connaître les besoins et à être en contact avec toutes les compagnies aériennes du monde, ils optimisent l'utilisation de l'avion sur tout son cycle de vie", ajoute Didier Brechemier.
On estime aujourd'hui qu'environ 40 % des appareils dans le monde sont loués, selon les deux experts, une option qui permet aux compagnies aériennes de gagner en flexibilité et d'optimiser leurs coûts d'exploitation, en ayant accès aux modèles les plus performants.
"Toutes les compagnies ont recours au leasing, même si initialement c'était plutôt les petites car elles n'ont pas les moyens d'acheter" des appareils dont les coûts se chiffrent en dizaines voire en centaines de millions d'euros, relève Paul Chiambaretto. Ces dernières choisissent également parfois de louer l'équipage.
"Tout dépend de la stratégie financière de la compagnie aérienne et de sa gestion du risque", précise Didier Brechemier. Mais le choix de louer deviendrait de plus en plus fréquent, selon lui, étant donné que les compagnies préféreraient "se concentrer sur leur cœur de métier", la vente de billets, le transport de voyageurs et les services liés.
Le risque pour les spécialistes de la location, qui achètent des avions en nombre important, comme le montre la commande historique de 430 moyen-courriers passée mercredi 15 novembre à Airbus par Indigo Partners pour 49,5 milliards de dollars, est relativement faible.
"Compte tenu de la croissance du secteur aérien dans le monde, ils sont sûrs de pouvoir louer et relouer les avions", indique Paul Chiambaretto, professeur de marketing et stratégie à Montpellier Business School et spécialiste du transport aérien. "Comme ils ont une capacité à connaître les besoins et à être en contact avec toutes les compagnies aériennes du monde, ils optimisent l'utilisation de l'avion sur tout son cycle de vie", ajoute Didier Brechemier.
On estime aujourd'hui qu'environ 40 % des appareils dans le monde sont loués, selon les deux experts, une option qui permet aux compagnies aériennes de gagner en flexibilité et d'optimiser leurs coûts d'exploitation, en ayant accès aux modèles les plus performants.
"Toutes les compagnies ont recours au leasing, même si initialement c'était plutôt les petites car elles n'ont pas les moyens d'acheter" des appareils dont les coûts se chiffrent en dizaines voire en centaines de millions d'euros, relève Paul Chiambaretto. Ces dernières choisissent également parfois de louer l'équipage.
"Tout dépend de la stratégie financière de la compagnie aérienne et de sa gestion du risque", précise Didier Brechemier. Mais le choix de louer deviendrait de plus en plus fréquent, selon lui, étant donné que les compagnies préféreraient "se concentrer sur leur cœur de métier", la vente de billets, le transport de voyageurs et les services liés.
