Le port martiniquais a connu en 2017 une baisse de 19 % de ses vracs liquides, qui sont passés en un an de 1,5 million de tonnes à 1,2 Mt. Jean-Rémy Villageois explique : "Avec les arrêts techniques de la raffinerie Sara, nous avons enregistré une baisse importante des volumes". Pour le président du Grand Port maritime, cette tendance devrait perdurer en 2018 en raison "des arrêts programmés" de l'unité de production. Il note la stabilité de l'import des tonnages d'EDF pour la centrale de Bellefontaine. Toujours dans le secteur de l'énergie, il note la bonne évolution des flux de biomasse. Un trafic pour lequel le GPM s'attend à une croissance en 2018 avec l'ouverture d'une usine.
Malgré le recul de 30 % des engrais, les vracs solides ont progressé de 9 %, à 239.000 tonnes.
Les transbordements ont doublé en un an
Dans le secteur des marchandises diverses, Jean-Rémy Villageois a observé de bonnes performances en 2017. Le trafic global conteneurisé a progressé de 4,6 %, à 160.600 EVP. Selon lui, les transbordements, passant de 10.000 EVP en 2016 à 20.000 EVP en 2017, ont doublé (+ 88 %).
Le Grand Port maritime a assisté à une hausse de l'import, porté par les approvisionnements industriels de l'île. Le président du directoire indique que les biens de consommations sont restés stables. Selon lui, "la population martiniquaise vieillit, les jeunes, chercheurs d'emplois, quittent l'île". Il rappelle que la banane a chuté de 30 %, en raison des "événements cycloniques" (les cyclones Maria et Irma) qui ont affecté les Antilles en 2017.
Malgré le recul de 30 % des engrais, les vracs solides ont progressé de 9 %, à 239.000 tonnes.
Les transbordements ont doublé en un an
Dans le secteur des marchandises diverses, Jean-Rémy Villageois a observé de bonnes performances en 2017. Le trafic global conteneurisé a progressé de 4,6 %, à 160.600 EVP. Selon lui, les transbordements, passant de 10.000 EVP en 2016 à 20.000 EVP en 2017, ont doublé (+ 88 %).
Le Grand Port maritime a assisté à une hausse de l'import, porté par les approvisionnements industriels de l'île. Le président du directoire indique que les biens de consommations sont restés stables. Selon lui, "la population martiniquaise vieillit, les jeunes, chercheurs d'emplois, quittent l'île". Il rappelle que la banane a chuté de 30 %, en raison des "événements cycloniques" (les cyclones Maria et Irma) qui ont affecté les Antilles en 2017.
"Le nombre d'escales en croissance de 10 %, portée par le conteneur et la croisière"
Côté passagers, la Martinique a connu une année 2017 en hausse de 35 %. En matière de croisière, leur nombre a atteint la barre des 500.000. À ce jour, il estime que le trafic a été multiplié par 10 en dix ans à 500.000. La part structurelle de cette croissance est due en 2017, selon lui, à l'arrivée de navires plus gros de MSC et à "l'effet cyclone", puisque la Martinique en a été épargnée. Parmi ses trois plus gros clients, le GPM compte aujourd'hui Costa, MSC et RCCL.
Le patron du port affirme également que les flux inter-îles ont progressé de 13 %. À ses yeux, "la guerre des prix avec le transport aérien qui avait eu lieu ces dernières années s'est achevée. Les voyageurs se sont reportés sur le maritime".
En matière d'investissements, le Grand Port maritime a mis en service en 2017 le terminal de la Pointe des Grives, doté de 2 hectares supplémentaires. Cette année, un quai de 450 mètres va être porté à 600 mètres dans l'objectif de pouvoir accueillir les plus gros navires (ceux de CMA CGM en l'occurrence). Dans le secteur de la croisière, un duc d'albe a été créé l'an dernier. Le port martiniquais dispose de deux terminaux. Le nombre total d'escales a progressé l'an dernier à la Martinique de 10 %, à 1.770 navires. Une hausse portée par la croisière et les porte-conteneurs.
Enfin, en matière de réparation navale, le bassin de radoub a affiché en 2017 un taux de remplissage de 83 %.
Le Grand Port maritime emploie 115 salariés. "Nous sommes une PME", souligne Jean-Rémy Villageois, rappelant que l'activité portuaire représente sur l'île 1.000 emplois directs.