Les membres de l'équipage du navire de Greenpeace arraisonné en septembre en Russie et sortis de prison ces derniers jours pourront quitter la Russie une fois les procédures juridiques réglées, a déclaré samedi 23 novembre le chef de l'administration présidentielle russe. "Dès que les questions juridiques sur la manière dont il pourront quitter la Russie seront réglées, je pense qu'il quitteront le territoire russe, personne ne les retiendra", a déclaré Sergueï Ivanov, évoquant l'absence de visas russes pour les membres étrangers de l'équipage. Le Tribunal international du droit de la mer, basé à Hambourg et saisi par les Pays-Bas, dont le navire "Arctic Sunrise" de Greenpeace bat pavillon, a demandé vendredi à la Russie d'autoriser "toutes les personnes qui ont été détenues à quitter le territoire et les zones maritimes relevant de sa juridiction". Le chef de l'administration présidentielle russe a réaffirmé que Moscou, qui a boycotté le procès de cette juridiction des Nations unies compétente pour régler les litiges maritimes internationaux, ne reconnaissait pas la compétence du tribunal dans ce litige. La Russie ne réagira "d'aucune manière, nous n'avons pas l'intention de participer à ce procès", a ajouté Sergueï Ivanov. Les membres étrangers de l'équipage, remis en liberté contre le versement d'une caution de 45.000 euros chacun, ne peuvent quitter le territoire russe, selon la décision des tribunaux de Saint-Pétersbourg, avait indiqué vendredi le directeur exécutif de Greenpeace, Kumi Naidoo.
Les trente membres de l'équipage arrêtés en septembre après une action contre une plate-forme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique ont été inculpés de piraterie, puis, fin octobre, de hooliganisme. Il n'a pas été clairement dit si la première accusation, passible de quinze ans de prison maximum, avait été levée, la seconde pouvant quant à elle entraîner une peine allant jusqu'à sept ans de détention. Presque tous les trente membres de l'équipage sont sortis de prison. Un seul militant, l'Australien Colin Russell, a vu sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février 2014.
Les trente membres de l'équipage arrêtés en septembre après une action contre une plate-forme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique ont été inculpés de piraterie, puis, fin octobre, de hooliganisme. Il n'a pas été clairement dit si la première accusation, passible de quinze ans de prison maximum, avait été levée, la seconde pouvant quant à elle entraîner une peine allant jusqu'à sept ans de détention. Presque tous les trente membres de l'équipage sont sortis de prison. Un seul militant, l'Australien Colin Russell, a vu sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février 2014.