Pression accrue sur les prix, délais de réponses plus rapides et personnalisation des demandes dessinent les nouveaux périmètres de la supply chain dans le monde, selon le cabinet Deloitte.
Selon la deuxième enquête mondiale du cabinet Deloitte dédiée aux tendances dans le domaine de la supply chain, les 400 entreprises interrogées dont le chiffre d’affaires est supérieur à 500 millions de dollars font état d’un marché tendu. Trois défis accompagnent ce constat : "Une pression accrue sur les prix, des délais de réponses plus rapides et des exigences clients en hausse liées aux personnalisations des demandes". Pour le cabinet, ils dessinent un nouveau périmètre pour la supply chain. À l’heure de la transition numérique, elles se transforment en réseaux connectés de plus en plus complexes et étendus, où la maîtrise des flux d’information et les approches collaboratives deviennent essentielles avec la compétence des équipes en la matière. Placés au même niveau que le pilotage des flux physiques, ces enjeux ont trois conséquences principales : "Des connexions avec des acteurs de plus en plus nombreux et de plus petite taille, la nécessité d’agilité et de flexibilité, et la génération de risques supplémentaires".
Recours à de nouvelles technologies
Dans ce contexte, les outils "classiques" d’optimisation des stocks et des flux, et ceux liés aux analyses prédictives semblent insuffisants. Le recours à de nouvelles technologies comme l’internet des objets, l’impression 3D, les véhicules autonomes ou l’automatisation sont présentés comme un moyen de répondre aux nouveaux enjeux et risques pesant sur la supply chain. "Même si 35 % des entreprises interrogées déclarent investir dans ces nouvelles technologies, deux freins sont identifiés : l’absence de visibilité pour justifier les investissements, et le manque de talents adaptés à leur utilisation".
Recours à de nouvelles technologies
Dans ce contexte, les outils "classiques" d’optimisation des stocks et des flux, et ceux liés aux analyses prédictives semblent insuffisants. Le recours à de nouvelles technologies comme l’internet des objets, l’impression 3D, les véhicules autonomes ou l’automatisation sont présentés comme un moyen de répondre aux nouveaux enjeux et risques pesant sur la supply chain. "Même si 35 % des entreprises interrogées déclarent investir dans ces nouvelles technologies, deux freins sont identifiés : l’absence de visibilité pour justifier les investissements, et le manque de talents adaptés à leur utilisation".
