Les nuisances sonores des transports pèsent sur la santé des Franciliens

La gène provoquée par le bruit excessif des transports affecte la qualité de vie et la santé des Franciliens, alerte samedi l'observatoire Bruitparif, qui évalue l'impact à plus de 100.000 "années de vie en bonne santé" perdues.
"Près de 90 % des habitants" de la région sont concernés, conclut l'étude réalisée par l'observatoire du bruit en Île-de-France, qui attribue aux transports routiers les deux tiers de ces impacts (61 %), suivis par le "bruit ferré" (22 %) et les transports aériens (17 %).
L'association a croisé sa cartographie de l'exposition au bruit dans les quatorze plus grandes agglomérations d'Île-de-France avec les conséquences démontrées du bruit sur la santé (effets sur le système auditif, perturbations du sommeil, troubles cardiovasculaires, baisse des capacités d'apprentissage, etc).
Selon l'étude de 139 pages, les communes présentant les valeurs les plus élevées d'années de vie en bonne santé perdues du fait du bruit des transports sont les arrondissements parisiens périphériques, les communes en bordure, ainsi que Versailles et les communes du Val d'Oise. En effet cumulé, "la palme revient à Argenteuil et aux 15e et 18e arrondissements de Paris", souligne Bruitparif.
Selon ces mesures, les Franciliens perdent en moyenne 10,7 mois de vie en bonne santé. Les habitants voisins des aéroports sont ceux qui en perdent le plus, avec en tête Compans (38,1 mois), près de Roissy, et Ablon-sur-Seine (37,8 mois) et Villeneuve-le-Roi (34,3 mois) près d'Orly.

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