Les opérateurs de fret veulent une mise au gabarit de la VFCEA

Les opérateurs de fret ferroviaire souhaitent une mise au gabarit de la VFCEA entre Nevers et Chagny, en élargissant notamment les tunnels pour permettre le passage des conteneurs maritimes.
Les opérateurs de fret veulent une mise au gabarit de la Voie ferrée Centre Europe Atlantique (VFCEA), selon un rapport publié vendredi 19 mai. Le projet de VFCEA, pendant ferroviaire de la Route Centre Europe Atlantique (RCEA), doit créer une nouvelle liaison pour le transport de marchandises et de passagers entre l'Atlantique et le centre de l'Europe en modernisant la voie existante, ce qui permettrait notamment de désengorger l'Île-de-France, en passant plus au sud.

Priorité à l'amélioration de la voie actuelle

"Les professionnels du fret mettent d'abord en avant une priorité à la mise au gabarit nécessaire, d'abord pour les conteneurs maritimes, mais aussi pour les remorques transportées par les wagons utilisés par les autoroutes ferroviaires", peut-on lire dans le compte-rendu du débat public sur la VFCEA. Cette demande émane des opérateurs ferroviaires mais aussi des grands ports de la façade Atlantique, précise le document.
Cette priorité n'est cependant pas partagée par tous les acteurs du projet, selon Ilaria Casillo, la présidente de la commission particulière du débat public, qui précise que l'amélioration de la qualité de la voie actuelle est la priorité pour la plupart des personnes interrogées, avant son électrification.
Clôturé en mars, le débat public a permis de dégager un consensus politique tout en faisant émerger, également, un certain nombre de préoccupations locales. Certains riverains et élus ont par exemple soulevé la question des nuisances liées au passage des trains, de l'impact sur les activités viticoles ou de la priorité à donner à la réduction du temps de parcours entre Nevers et la capitale régionale, Dijon. SNCF Réseau, qui doit rendre au mois d’août sa décision sur la suite à donner au projet, pourra tenir compte de ces éléments.
Le projet comporte deux autres volets : la création d'une gare de correspondance entre le TER et le TGV Paris-Sud-Est à hauteur du Creusot-Montchanin et un raccordement pour les TGV circulant entre Strasbourg et Lyon. Cependant sur le coût total du projet, estimé à 560 millions d'euros, seuls 247 millions figurent au contrat de plan État-Région 2015-2020, dont 91 millions ont un financement quasi certain de la région et de l'État. Le calendrier prévoit une mise en service en 2025 ou 2026.

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