Les pays baltes signent un accord sur la Rail Baltica

Les Premiers ministres estonien, letton et lituanien ont signé à Tallinn un accord sur la construction de la Rail Baltica, une ligne de chemin de fer qui doit renforcer leurs liens avec l'Europe de l'Ouest.
L'Estonie, la Lettonie et la Lituanie ont signé mardi 31 janvier un accord sur la Rail Baltica qui doit les relier à l'Europe. Pour ces trois pays baltes, qui ont fait partie de l'Union soviétique jusqu'en 1990-1991, ce projet revêt une importance stratégique, matérialisant leur ancrage dans l'Union européenne et en Occident. Venu à Tallinn assister à la cérémonie, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a assuré les Baltes de son soutien. "En tant que Polonais, je comprends l'importance de ce projet, non seulement pour les pays baltes, mais pour toute l'Europe, et donc vous pouvez compter sur moi", a-t-il dit.
La Rail Baltica sera construite aux normes européennes, avec un écartement des rails de 1.435 mm, alors que le réseau balte actuel est aligné sur celui de la Russie et du reste de l'ex-URSS, à voie plus large. Actuellement, en traversant la frontière de la Pologne dont le système de rails est aux normes européennes, les trains doivent changer de bogies, opération qui augmente les coûts et le temps de parcours.

Un coût de 4 milliards d'euros

À terme, Baltic Rail sera une liaison ferroviaire allant de Berlin à Tallinn via la Pologne et permettra la circulation de trains de marchandises à 120 km/h et de ceux de passagers à 240 km/h. Un prolongement vers Helsinki par ferry, voire un tunnel sous-marin, est envisagé. Son coût, estimé à environ 4 milliards d'euros, doit être financé à 85 % par l'UE avec les fonds CIF (Connecting Europe Facility), a indiqué son PDG, la Lettonne Baiba Rubesa.
Le projet avait fait l'objet de critiques tant pour son impact sur l'environnement que pour son coût élevé. "Comme chercheur, je dois dire qu'on risque de voir le train à grande vitesse avoir un impact très néfaste sur l'environnement", a dit l'homme politique et écologiste estonien Mart Jüssi, relevant que la voie doit traverser des forêts et des marais restés vierges jusqu'à présent.

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