Les ports britanniques peu préparés au Brexit

Selon une étude de la société Odgers Berndtson, les ports britanniques sont très peu préparés à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Le sondage mené par le consultant auprès de près de 100 dirigeants d'établissements portuaires de toute forme de gouvernance révèle que 16 % d'entre eux ont "des projets importants et pratiques" pour assumer l'après-Brexit. Les autres concèdent avoir peu ou aucune préparation. Pour Odgers Berndtson, "ces résultats sont significatifs dans la mesure où le gouvernement compte sur les ports régionaux pour limiter l'augmentation de la demande dans les principaux ports du Sud de l'Angleterre". Plus de la moitié des sondés (59 %) s'attendent à un impact négatif de la sortie de l'UE. Seulement 25 % des ports britanniques s'estiment capables de gérer les conséquences du Brexit tandis qu'un tiers d'entre eux pensent qu'ils le pourraient avec quelques investissements et plus de 40 % doutent de leur capacité à le faire. Les blocages physiques et l'augmentation de la "paperasserie" sont les principales sources d'inquiétudes pour ces responsables (respectivement 43,5 et 52 %) et près de 80 % des dirigeants interrogés désignent les infrastructures comme leur priorité d'investissement. La technologie est classée première priorité par 26 % des sondés et comme deuxième par 47 %. "Le secteur portuaire est enclin à saisir les opportunités qui émergeront du Brexit mais c'est la première vraie indication de ce qu'il se passe vraiment dans les ports autres que Douvres", conclut Paul Butterworth, chef du cabinet Maritime & Shipping d'Odgers Berndtson.

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