Les ports de Marseille-Fos et de Miami ont renouvelé leur jumelage. Le but est d'échanger sur les modèles élaborés de part et d'autre de l'Atlantique sur la croisière, leur place de hub conteneurisé régional et la relation ville-port.
Le Grand Port maritime de Marseille-Fos a signé un accord de jumelage avec le port américain de Miami. À l'occasion de la visite à Marseille d'une délégation de la capitale économique de la Floride, les deux parties ont renouvelé leur engagement quinze ans après un premier accord entre les deux établissements. L'objectif commun est de favoriser les échanges de bonnes pratiques principalement autour de trois thèmes : la croisière, le conteneur et l'articulation entre la ville et le port.
Leaders sur leurs marchés
Miami est le premier port de croisière du monde, avec 4,8 millions de passagers en 2014. Marseille, qui dit avoir tiré profit du premier accord pour se développer dans ce domaine, aspire à devenir lui aussi leader sur son marché, le deuxième après la Caraïbe. Le cinquième port de Méditerranée vise 1,5 million de croisiéristes pour l'année en cours. Christine Cabau-Woehrel estime avoir encore à apprendre de Miami "sur le plan du traitement des passagers et de la sécurité, notamment".
Concernant le fret, si le trafic global à Miami (8 Mt) est sans commune mesure avec celui de Marseille-Fos (78 Mt), les flux conteneurisés sont comparables : environ 880.000 EVP pour le premier et 1,17 million pour le second l'an dernier. Sur ce plan, les deux ports se trouvent une communauté de destin en tant que plateforme à vocation régionale. "Nous partageons notre vision sur la promotion du fret et notre développement comme hubs régionaux", explique Christine Cabau-Woehrel. Le directeur du port de Miami, Juan Kuryla, souligne le travail commun qui a déjà permis de faire revenir CMA CGM en Floride. L'armateur français relie Miami à Fos avec son service "Amerigo Express", qu'il opère conjointement avec Hanjin et UASC.
Enfin, les Américains s'intéressent au modèle d'intégration ville-port développé à Marseille. Les Terrasses du port attirent particulièrement leur attention comme exemple de partenariat public-privé (Hammerson/GPMM) et comme bâtiment conciliant une offre commerciale et de loisirs tournée vers les croisiéristes avec les activités portuaires.
Leaders sur leurs marchés
Miami est le premier port de croisière du monde, avec 4,8 millions de passagers en 2014. Marseille, qui dit avoir tiré profit du premier accord pour se développer dans ce domaine, aspire à devenir lui aussi leader sur son marché, le deuxième après la Caraïbe. Le cinquième port de Méditerranée vise 1,5 million de croisiéristes pour l'année en cours. Christine Cabau-Woehrel estime avoir encore à apprendre de Miami "sur le plan du traitement des passagers et de la sécurité, notamment".
Concernant le fret, si le trafic global à Miami (8 Mt) est sans commune mesure avec celui de Marseille-Fos (78 Mt), les flux conteneurisés sont comparables : environ 880.000 EVP pour le premier et 1,17 million pour le second l'an dernier. Sur ce plan, les deux ports se trouvent une communauté de destin en tant que plateforme à vocation régionale. "Nous partageons notre vision sur la promotion du fret et notre développement comme hubs régionaux", explique Christine Cabau-Woehrel. Le directeur du port de Miami, Juan Kuryla, souligne le travail commun qui a déjà permis de faire revenir CMA CGM en Floride. L'armateur français relie Miami à Fos avec son service "Amerigo Express", qu'il opère conjointement avec Hanjin et UASC.
Enfin, les Américains s'intéressent au modèle d'intégration ville-port développé à Marseille. Les Terrasses du port attirent particulièrement leur attention comme exemple de partenariat public-privé (Hammerson/GPMM) et comme bâtiment conciliant une offre commerciale et de loisirs tournée vers les croisiéristes avec les activités portuaires.
