"La hausse spectaculaire des trafics de céréales est à relativiser "

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La hausse de trafic au premier trimestre s’établit à 10 % à Strasbourg (total de trafic : 2,04 millions de tonnes), à 16 % à Mulhouse (1,19 millions de tonnes) et à 34 % à Bâle (1,83 million de tonnes). Mais le point de comparaison était particulièrement bas : les trois premiers mois de 2011 avaient été plombés par l’accident du bateau-citerne "Waldhof" et les basses eaux. «On ne peut pas conclure à une embellie nette», reconnaît Didier Dieudonné, directeur général délégué du Port autonome de Strasbourg. L'établissement strasbourgeois retrouve simplement son niveau du premier trimestre 2010. Le constat est le même à Mulhouse.
La reprise reste timide pour les graviers qui plafonnent à + 3 % à Strasbourg (total : 608.500 tonnes) ainsi que pour les produits chimiques qui progressent de 9 % à Strasbourg (54.100 tonnes) mais reculent de 20 % à Mulhouse (90.350 tonnes) et de 3,6 % dans le sens des exportations à Bâle. Le rebond est en revanche plus marqué pour les objets manufacturés, qui progressent de 44 % à Strasbourg (334.650 tonnes).
À Strasbourg et à Mulhouse, la hausse spectaculaire des trafics de céréales (respectivement + 65 %, à 367.500 tonnes, et + 51 %, à 240.840 tonnes) doit être relativisée puisqu'elle résulte de la mise sur barges de volumes qui étaient restés en stock fin 2011.
La baisse de 15 % des produits pétroliers à Strasbourg (total transporté : 491.150 tonnes) n’est pas que conjoncturelle : la fermeture de la raffinerie de Reichstett a mis au chômage le poste de chargement du port vers le Sud de l’Alsace. Il faudra voir si la hausse des importations de pétrole depuis la mer du Nord compensera ce phénomène. C’est le cas à Bâle : face aux difficultés économiques et techniques des raffineries intérieures suisses, les flux d’entrée de pétrole ont explosé de 86 % pour atteindre 944.000 tonnes, soit la moitié du trafic total du port.
Reprise du conteneur à Strasbourg
Après le trou d’air de début 2011, le conteneur fluvial revient lui aussi à meilleure fortune. Il augmente de 26 % à Strasbourg (31.955 EVP) et de 10,7 % à Bâle (24.200 EVP). En revanche, il diminue de 10 % à Mulhouse (11.105 EVP). Dans le cas de Strasbourg, sa relance ne s’est pas opérée au détriment du ferroviaire qui croît également de 74 % pour atteindre 21.030 EVP. "Le conteneur ferroviaire confirme qu’il a acquis une dynamique propre, alimentée par le lancement de nouvelles navettes notamment vers Rotterdam. Sa croissance va donc au-delà des transferts ponctuels de trafics fluviaux lorsque les conditions de navigation se dégradent", analyse Didier Dieudonné.
La reprise reste timide pour les graviers qui plafonnent à + 3 % à Strasbourg (total : 608.500 tonnes) ainsi que pour les produits chimiques qui progressent de 9 % à Strasbourg (54.100 tonnes) mais reculent de 20 % à Mulhouse (90.350 tonnes) et de 3,6 % dans le sens des exportations à Bâle. Le rebond est en revanche plus marqué pour les objets manufacturés, qui progressent de 44 % à Strasbourg (334.650 tonnes).
À Strasbourg et à Mulhouse, la hausse spectaculaire des trafics de céréales (respectivement + 65 %, à 367.500 tonnes, et + 51 %, à 240.840 tonnes) doit être relativisée puisqu'elle résulte de la mise sur barges de volumes qui étaient restés en stock fin 2011.
La baisse de 15 % des produits pétroliers à Strasbourg (total transporté : 491.150 tonnes) n’est pas que conjoncturelle : la fermeture de la raffinerie de Reichstett a mis au chômage le poste de chargement du port vers le Sud de l’Alsace. Il faudra voir si la hausse des importations de pétrole depuis la mer du Nord compensera ce phénomène. C’est le cas à Bâle : face aux difficultés économiques et techniques des raffineries intérieures suisses, les flux d’entrée de pétrole ont explosé de 86 % pour atteindre 944.000 tonnes, soit la moitié du trafic total du port.
Reprise du conteneur à Strasbourg
Après le trou d’air de début 2011, le conteneur fluvial revient lui aussi à meilleure fortune. Il augmente de 26 % à Strasbourg (31.955 EVP) et de 10,7 % à Bâle (24.200 EVP). En revanche, il diminue de 10 % à Mulhouse (11.105 EVP). Dans le cas de Strasbourg, sa relance ne s’est pas opérée au détriment du ferroviaire qui croît également de 74 % pour atteindre 21.030 EVP. "Le conteneur ferroviaire confirme qu’il a acquis une dynamique propre, alimentée par le lancement de nouvelles navettes notamment vers Rotterdam. Sa croissance va donc au-delà des transferts ponctuels de trafics fluviaux lorsque les conditions de navigation se dégradent", analyse Didier Dieudonné.