Le nombre de voitures immatriculées en Europe a encore décliné en 2011 (- 1,4 %), avec notamment des fortes chutes en Italie et en Espagne. La baisse de la demande européenne de pétrole continue. Certes, la sidérurgie a produit plus qu’en 2010 (+ 2,6 %). Mais la dernière partie de l’année a montré un ralentissement. Le bilan portuaire européen doit donc être analysé avec ces éléments de l’économie continentale en plein doute. Au Benelux, la croissance de Flessingue (+ 6 %) et Anvers (+ 4,6 %) est bonne. Rotterdam et Gand sont stables alors que Zeebruges (- 4,5 %) et Le Havre (- 4 %) sont à la baisse.
En Espagne, Algésiras (+ 12 %) profite de la conjoncture marocaine, Barcelone est stable (+ 0,4 %) et Valence enregistre une croissance convenable (+ 2,7 %). En Italie, c'est Gênes qui recule légèrement (- 1,6 %), moins fortement que Venise (- 13 %) alors que Tarente progresse beaucoup (+ 17 %) grâce à la sidérurgie. Dans ce contexte, Marseille peut se féliciter de sa croissance de 3 %.
Les conteneurs de retour
Au chapitre du transport conteneurisé, la croissance globale des flux européens à l'importation exprimés en conteneurs pleins s'élève en 2011 à 5,1 %. Pour les flux en provenance d’Extrême-Orient, elle se chiffre à 3,6 %, succédant à une année 2010 de très forte reprise (+ 20 %). Les exportations de conteneurs pleins ont, de leur côté, affiché une bonne progression (+ 8,6 %). Le bilan des principaux ports à conteneurs est, lui, très variable, mais la croissance à deux chiffres de 2010 n'est qu'un souvenir, sauf en Allemagne...
La reprise est nette avec à Hambourg (+ 12 % avec 9 millions d'EVP) et exceptionnelle à Bremerhaven où les 21 % de croissance (à 5,9 millions d'EVP) font suite à la hausse modeste de 6 % enregistrée en 2010. Ces chiffres sont à mettre en rapport avec la croissance de Saint-Pétersbourg (+ 23 %) et le record de conteneurs ferroviaires à Hambourg (2 millions d'EVP) et signent la reprise à l'Est.
En Espagne, Algésiras (+ 12 %) profite de la conjoncture marocaine, Barcelone est stable (+ 0,4 %) et Valence enregistre une croissance convenable (+ 2,7 %). En Italie, c'est Gênes qui recule légèrement (- 1,6 %), moins fortement que Venise (- 13 %) alors que Tarente progresse beaucoup (+ 17 %) grâce à la sidérurgie. Dans ce contexte, Marseille peut se féliciter de sa croissance de 3 %.
Les conteneurs de retour
Au chapitre du transport conteneurisé, la croissance globale des flux européens à l'importation exprimés en conteneurs pleins s'élève en 2011 à 5,1 %. Pour les flux en provenance d’Extrême-Orient, elle se chiffre à 3,6 %, succédant à une année 2010 de très forte reprise (+ 20 %). Les exportations de conteneurs pleins ont, de leur côté, affiché une bonne progression (+ 8,6 %). Le bilan des principaux ports à conteneurs est, lui, très variable, mais la croissance à deux chiffres de 2010 n'est qu'un souvenir, sauf en Allemagne...
La reprise est nette avec à Hambourg (+ 12 % avec 9 millions d'EVP) et exceptionnelle à Bremerhaven où les 21 % de croissance (à 5,9 millions d'EVP) font suite à la hausse modeste de 6 % enregistrée en 2010. Ces chiffres sont à mettre en rapport avec la croissance de Saint-Pétersbourg (+ 23 %) et le record de conteneurs ferroviaires à Hambourg (2 millions d'EVP) et signent la reprise à l'Est.
Au Benelux, la croissance de 2011 est loin des performances de reprise de 2010. Avec 8,6 millions d'EVP, Anvers a progressé seulement de 2 %, Rotterdam de 6 % avec 11,9 millions d'EVP. Zeebruges a connu un recul de 11 % à 2,2 millions d'EVP. Les chiffres modestes de cette partie du "range" Nord permettent d'atténuer le recul de 6 % du Havre (2,2 millions) plombé par la chute du transbordement (- 28 %).
En Espagne, Barcelone affiche une progression de 4 % (à 2 millions d'EVP), supérieure à Valence avec 2 % (à 4,3 millions d'EVP) alors qu'Algésiras profite du mouvement social durant l'année de Tanger-Med et du départ de Maersk de Gioia Tauro. Le port andalou effectue un bond de 23 % (à 3,5 millions d'EVP) et son voisin de Malaga un saut de 44 % (à 0,4 million d'EVP).
Parallèlement, les chiffres des ports ligures terminent bien l'année : Gênes progresse de 4,5 % (à 1,8 million d'EVP) et La Spézia de 3 % (à 1,32 million d'EVP). En Adriatique, la croissance est nette à Venise (+ 16 %) et surtout à Trieste (+ 40 %). Dans le Sud, Gioia Tauro a perdu 20 % de son activité, mais l'arrivée plus importante de MSC devrait réduire ce phénomène en 2012 alors que Tarente affiche une hausse de 4 %. La baisse de Marseille de 1 % (à 0,944 million) laisse toujours le port français en décalage avec ses voisins.
Pour les véhicules, les ports spécialisés ont vu leur performance croître alors même que le marché européen est terne, mais les exportations sont bonnes. Ainsi Bremerhaven augmenté de 30 %, Zeebruges de 11 %, Anvers de 15 %, Amsterdam de 9 %, Le Havre de 8 % et Barcelone de 14 %.
Des activités industrielles variables
Le recul de la consommation pétrolière européenne a un impact dans les activités portuaires. Rotterdam affiche effectivement un repli de 8 % pour les importations de brut et de 6,2 % pour les échanges de produits raffinés. Le brut recule aussi à Anvers de 3,5 % et au Havre de 2 %. Marseille croît de 2 % grâce à la demande étrangère (SPSE) mais l'approvisionnement des raffineries françaises recule de 1 %.
En Espagne, les vracs liquides sont en recul à Valence, Barcelone, Tarragone, Bilbao et Algésiras. Seul Huelva a progressé. En Italie, Gênes affiche une baisse de 9 % sur ces trafics alors qu’à Venise le pétrole brut a reculé de 18 % et que les raffinés ont un peu inversé la tendance en augmentant de 9 %.
Les trafics minéraliers liés à la sidérurgie sont partout en recul. Cette diminution se situe entre 20 et 24 % pour l'import de fer à Tarente, Gand, Gênes et Marseille. La baisse s'élève à 13 % à Anvers, 5 % à Rotterdam et à Gijon et 2 % à Dunkerque.
Quant au charbon, la tendance a été un peu différente avec l'hiver rude dans le nord de l'Europe 2011 ainsi qu'une forte demande allemande. La progression est générale (Dunkerque, Amsterdam, Anvers, Rotterdam). Reste enfin la performance des trafics agricoles à l'import qui progressent à Rotterdam et Gand alors que les céréales d'exportation ont augmenté à Marseille et Dunkerque comme en Italie du Nord. Seul Rouen recule à cause d'un marché russe devenu exportateur l'année dernière.
En Espagne, Barcelone affiche une progression de 4 % (à 2 millions d'EVP), supérieure à Valence avec 2 % (à 4,3 millions d'EVP) alors qu'Algésiras profite du mouvement social durant l'année de Tanger-Med et du départ de Maersk de Gioia Tauro. Le port andalou effectue un bond de 23 % (à 3,5 millions d'EVP) et son voisin de Malaga un saut de 44 % (à 0,4 million d'EVP).
Parallèlement, les chiffres des ports ligures terminent bien l'année : Gênes progresse de 4,5 % (à 1,8 million d'EVP) et La Spézia de 3 % (à 1,32 million d'EVP). En Adriatique, la croissance est nette à Venise (+ 16 %) et surtout à Trieste (+ 40 %). Dans le Sud, Gioia Tauro a perdu 20 % de son activité, mais l'arrivée plus importante de MSC devrait réduire ce phénomène en 2012 alors que Tarente affiche une hausse de 4 %. La baisse de Marseille de 1 % (à 0,944 million) laisse toujours le port français en décalage avec ses voisins.
Pour les véhicules, les ports spécialisés ont vu leur performance croître alors même que le marché européen est terne, mais les exportations sont bonnes. Ainsi Bremerhaven augmenté de 30 %, Zeebruges de 11 %, Anvers de 15 %, Amsterdam de 9 %, Le Havre de 8 % et Barcelone de 14 %.
Des activités industrielles variables
Le recul de la consommation pétrolière européenne a un impact dans les activités portuaires. Rotterdam affiche effectivement un repli de 8 % pour les importations de brut et de 6,2 % pour les échanges de produits raffinés. Le brut recule aussi à Anvers de 3,5 % et au Havre de 2 %. Marseille croît de 2 % grâce à la demande étrangère (SPSE) mais l'approvisionnement des raffineries françaises recule de 1 %.
En Espagne, les vracs liquides sont en recul à Valence, Barcelone, Tarragone, Bilbao et Algésiras. Seul Huelva a progressé. En Italie, Gênes affiche une baisse de 9 % sur ces trafics alors qu’à Venise le pétrole brut a reculé de 18 % et que les raffinés ont un peu inversé la tendance en augmentant de 9 %.
Les trafics minéraliers liés à la sidérurgie sont partout en recul. Cette diminution se situe entre 20 et 24 % pour l'import de fer à Tarente, Gand, Gênes et Marseille. La baisse s'élève à 13 % à Anvers, 5 % à Rotterdam et à Gijon et 2 % à Dunkerque.
Quant au charbon, la tendance a été un peu différente avec l'hiver rude dans le nord de l'Europe 2011 ainsi qu'une forte demande allemande. La progression est générale (Dunkerque, Amsterdam, Anvers, Rotterdam). Reste enfin la performance des trafics agricoles à l'import qui progressent à Rotterdam et Gand alors que les céréales d'exportation ont augmenté à Marseille et Dunkerque comme en Italie du Nord. Seul Rouen recule à cause d'un marché russe devenu exportateur l'année dernière.