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Après de nombreuses années où les tables rondes du salon SITL ont été animées d'échanges négatifs pointant le manque de fiabilité des ports français, l'édition 2013 s'est ouverte sur les propos rassurants de Silvio Bocci, directeur import de Castorama, qui s'est dit satisfait des services rendus par les ports de l'Hexagone.
En revanche, on notera que des efforts restent à fournir pour améliorer leur desserte. Philippe Bonnevie, délégué général de l'AUTF, explique : "Fos est entré dans le jeu en termes de fiabilité. Mais il faut régler le problème des infrastructures terrestres pour que Fos devienne enfin le port du Nord de l'Europe".
En revanche, on notera que des efforts restent à fournir pour améliorer leur desserte. Philippe Bonnevie, délégué général de l'AUTF, explique : "Fos est entré dans le jeu en termes de fiabilité. Mais il faut régler le problème des infrastructures terrestres pour que Fos devienne enfin le port du Nord de l'Europe".
"Haropa a l'offre de bout-en-bout dans ses priorités"
De son côté, Hervé Balladur, président de Via Marseille Fos (qui a saisi l'occasion de la présence l'association au salon SITL pour souligner que la ville de Marseille apporte désormais sa contribution financière à la structure promotionnelle portuaire locale), a rappelé : "Après avoir reconquis les trafics perdus, la communauté portuaire marseillaise est dans une phase de conquête". On sait qu'un projet de navette ferroviaire avec la Suisse est toujours en projet dans le port phocéen.
Vers une mutualisation des THC
Du côté fluvial, les opérateurs souhaitent aujourd'hui la mutualisation des Terminal handling charges (THC). Philip Maugé, le directeur du Développement de VNF, souligne : "Il y a un conflit avec le maritime. Les tarifs de manutention sont deux fois supérieurs. Il faut mutualiser les THC". Michel Henry, qui avaient rappelé que le financement de la pénibilité (survenu en période de crise) avait "fait souffrir les entreprises", réplique : "Nous fournissons des efforts sur les coûts de manutention et les espaces en bord à quai".
Le coprésident de Transports fluviaux de France (TFF) Didier Léandri souligne toutefois que le transport fluvial s'est développé dans des proportions inespérées sur l'axe Seine. Il se demande toutefois si "la croissance enregistrée depuis cinq ans est soutenable dans les conditions actuelles" ?
Selon le directeur général du Grand Port maritime de Rouen, Philippe Deiss, "le groupement a dans ses priorités l'offre de bout-en-bout". Et d'assurer : "On ne regarde pas passer les barges. On essaie de produire de la matière grise logistique".
De son côté, le port d'Anvers, dont un représentant était présent à cette table ronde, a souligné que son influence sur le trafic français est dû essentiellement à "sa position géographique".