Les ports français trop sensibles aux vracs liquides

Dans l'Hexagone, Dunkerque et Marseille sont les deux Grands Ports maritimes à avoir connu une croissance significative. Quant à La Rochelle, une légère progression lui a permis de passer devant Bordeaux à la sixième place. Explications de François Soulet de Brugière, président de l'Union des ports de France (UPF).
Après un premier semestre marqué en début d'année par les derniers mouvements sociaux liés à la réforme des ports entrée en vigueur en mai 2011, les Grands Ports maritimes français ont souffert au cours de la deuxième partie de l'année d'une dégradation de la conjoncture internationale. François Soulet de Brugière souligne que 2011 a été marqué dans l'Hexagone par une chute des hydrocarbures.
Le président de l'Union des ports de France (UPF) relève plusieurs phénomènes. À ses yeux, «les Grands Ports maritimes (GPM) restent trop sensibles aux vracs liquides». Car, pour lui, «ils représentent toujours en France des chiffres colossaux». Et de regretter : «Nous restons trop modestes dans le secteur du conteneur».
Pourtant, en marge des droits de port perçus par les établissements et des recettes des douanes, François Soulet de Brugière souligne que ces trafics n'apportent pas «une valeur ajoutée et ne génèrent pas d'emplois au sein des communautés portuaires».

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